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    Chic n’est pas disco !

    Non, Chic est tout sauf dis­co. Chic, syn­cré­tisme de ce que devrait tou­jours être la musique de danse : inté­gra­le­ment jouée par des musi­ciens au style for­gé par la connais­sance des racines de la musique noire, ins­tinc­tive. Ce ne sont pas non plus les sac­cades fadasses d’un Gior­gio Moro­der, qui n’ont d’égal que la vul­ga­ri­té des night­clubs et émis­sions de varié­tés qui ont fait leur suc­cès, ni même les pompes niai­seuses de San­ta Esme­ral­da (et leur reprise bien connue d’un titre autre­fois inter­pré­té par Nina Simone et signé Ben­nie Ben­ja­min, Glo­ria Cald­well et Sol Mar­cus : Don’t let me be misun­ders­tood). Oubliez tout de suite Le Freak comme inévi­table ava­tar du tube noyé…

  • Basse,  Batteur,  Blog,  Disques,  Fender,  Funk,  Herbie Hancock,  Jazz,  Musique,  Pianiste,  Roy Ayers,  William Allen

    Anatomie de la composition : Roy Ayers

    Au milieu des années 70, le vibra­pho­niste et lea­der Roy Ayers se retran­cha de la com­mu­nau­té du jazz, ce qu’il en res­tait fut consi­dé­ra­ble­ment amoin­dri par son pas­sage d’un funk mâti­né de fusion à la dis­co. Tan­dis que 1976 voyait naître son plus grand suc­cès, l’intemporel Eve­ry­bo­dy loves the sun­shine, Ayers avait conscience qu’il lui fal­lait enchaî­ner pour entre­te­nir la magie. Il diri­gea son regard, déter­mi­né, vers les foules dis­co, et fit date avec Run­ning Away, un gros tube de dan­ce­floor qui s’avéra être un des simples les plus popu­laires de sa car­rière. Las, l’album qui sui­vait et com­pre­nait cette com­po­si­tion, le qua­si-inou­bliable Life­line (1977), était loin de jouer dans…