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John Lennon, délires réédités (2)
Je reviens sur En flagrant délire de John Lennon, pour présenter les premières de couverture des éditions de 1965 et 1970, qui portent une mention particulière quant au problème posé par la traduction. Outre l’intérêt graphique des couvertures, la mention varie avec quelque fantaisie. Alors que la première (1965, Robert Laffont) porte en couverture “Tentative de traduction par Rachel Mizrahi et Christiane Rochefort”, le seconde (1970, Robert Laffont) indique, plus modestement peut-être, “Tentative désespérée de traduction par Rachel Mizrahi et Christiane Rochefort”. Quel dommage de ne pas avoir continué de jouer de cet élément de sens dans l’organisation sémiotique de la couverture !!
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Tati : deux temps, trois mouvements
L’après-midi frais et pluvieux se prêtait bien à une déambulation dans la Cinémathèque française : j’ai pu profiter d’une légère affluence à l’exposition sur Jacques Tati (1907 – 1982), qui a lieu jusqu’au 3 août prochain. C’est une belle exposition, sans prétention, qui laisse de la place aux matériaux (mobilier, costumes, néons, décors dont l’importance était presque plus grande que les acteurs eux-mêmes : Tati avait fini par utiliser des personnages contingents de carton comme figurants de Playtime, qui vient d’être restauré) et bien entendu à l’image – animée ou statique. Les commissaires d’exposition, en les personnes de Macha Makeieff (metteur en scène, créatrice des Deschiens avec son compagnon Jérôme Deschamps (1)) et Stéphane…
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Leonard Schneider, aka Lenny Bruce
Je n’avais jamais entendu parler de Lenny Bruce, quand bien même Dylan (oui le grand Robert Zimmermann) lui dédiait une chanson, jusqu’à entendre le musicien Bob Forrest, chanteur de Thelonious Monster (alors là, quasi-inconnu également en France… pourtant une pointure de la scène drunk-punk-rock de Los Angeles dans les années 1990) le citer comme une influence majeure (surtout concernant les opiacées, CQFD). Il y a donc deux ans, avant que je ne quitte très brièvement Paris, j’avais commandé une vieille édition “paperback” (1974, je crois) de la biographie romancée du journaliste Albert Goldman, Ladies & Gentlemen, Lenny Bruce ! Pour les intéressés, Goldman a été très critiqué, ses thèses fantaisistes sur Elvis Presley…