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    Saadiq, enfant prodige

      Raphael Saa­diq, par son pas­sage à Paris (Olym­pia, 9 mars 2012), vient de mon­trer que ni sa célé­bri­té ni ses ventes en têtes de gon­doles de Fnac et autres Vir­gin n’a­vaient en rien enta­mé son aura. Le musi­cien est venu dans un pre­mier temps nous pré­sen­ter, lové dans un gros sweat à capuche et bon­net sur la tête, sa pre­mière par­tie, The Boo­gie. Groupe assez éloi­gné du style Saa­diq s’il en est, c’est un groupe uti­li­sant prin­ci­pa­le­ment des ryth­miques syn­thé­tiques et samples (la gui­tare sem­blait pure­ment déco­ra­tive). La pres­ta­tion tenait davan­tage du défi­lé de mode Gal­lia­no ou de la cou­ver­ture des Inrocks que d’une jam blues/soul, sans comp­ter une…

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    Monk Montgomery, pionnier du groove électrique

    Voi­là un Mont­go­me­ry qui n’a pas eu la recon­nais­sance de son propre frère, l’illustre gui­ta­riste de jazz Wes Mont­go­me­ry. Le troi­sième frère, le ben­ja­min, Bud­dy Mont­go­me­ry, vibra­pho­niste (à noter qu’on le trouve au pia­no sur des ses­sions tar­dives des années 1990, alors que Roy Ayers tient les mailloches !), a pro­ba­ble­ment subi le même sort, se reti­rant qua­si­ment de la scène pour vivre de l’en­sei­gne­ment de la musique et de ses­sions en studio. C’est par une inter­view de Carol Kaye au site BassPlayer.tv que j’ai pu décou­vrir William Howard “Monk” Mont­go­me­ry (1921 – 1982), qu’elle qua­li­fie de pion­nier de la basse élec­trique au sein des for­ma­tions Big Band Jazz, eu égard au…

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    Anatomie de la composition : Roy Ayers

    Au milieu des années 70, le vibra­pho­niste et lea­der Roy Ayers se retran­cha de la com­mu­nau­té du jazz, ce qu’il en res­tait fut consi­dé­ra­ble­ment amoin­dri par son pas­sage d’un funk mâti­né de fusion à la dis­co. Tan­dis que 1976 voyait naître son plus grand suc­cès, l’intemporel Eve­ry­bo­dy loves the sun­shine, Ayers avait conscience qu’il lui fal­lait enchaî­ner pour entre­te­nir la magie. Il diri­gea son regard, déter­mi­né, vers les foules dis­co, et fit date avec Run­ning Away, un gros tube de dan­ce­floor qui s’avéra être un des simples les plus popu­laires de sa car­rière. Las, l’album qui sui­vait et com­pre­nait cette com­po­si­tion, le qua­si-inou­bliable Life­line (1977), était loin de jouer dans…

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    Gil Scott-Heron : une volonté libre

    Le grand poète et musi­cien soul-jazz Gil Scott-Heron, qui vient de fêter ses 60 ans, sera sur les planches du New Mor­ning ce 28 juillet 2009. Ne vous ruez pas pour ache­ter votre place : c’est déjà com­plet ! [rec­ti­fi­ca­tion : la date pari­sienne a été sim­ple­ment annu­lée pour des rai­sons que j’ignore] Fils d’une biblio­thé­caire et d’un foot­bal­leur jamaï­cain, petit-fils d’une grand-mère qui mili­ta pour le Mou­ve­ment des droits civiques, Gil Scott-Heron a com­men­cé par scan­der ses “Small talks” en 1970 (on lui attri­bue par consé­quent, et peut-être un peu abu­si­ve­ment, l’é­pi­thète d’ “ins­ti­ga­teur du rap”), sur fond de soul-jazz (dif­fi­cile à défi­nir, mais ce mélange per­cus­sif de pia­no, basse, Fen­der Rhodes,…

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    Roy Ayers, de Brooklyn et (surtout) d’ailleurs

    Déçu de ne pas avoir pu rete­nir de place pour le concert de Gil Scott-Heron mar­di 28 juillet au New Mor­ning (Liess, vei­nard !), j’ai sau­té sur l’oc­ca­sion de pou­voir assis­ter mer­cre­di 22 juillet au concert de Roy Ayers, dans l’in­ti­mi­té du Caba­ret Sau­vage, à la Vil­lette. Igno­rant qu’il joue­rait à gui­chet ouvert, j’ai réser­vé ma place la veille. La salle modes­te­ment rem­plie ne va pas le res­ter très long­temps. Les spots flo­raux laissent place à une lumière blue­tée qui laisse se des­si­ner les ins­tru­ments. On s’im­pa­tiente : un peu de bou­can néces­saire pour les pres­ser d’en­voyer la purée. Voi­là les sil­houettes : Ray Gas­kins (Sax alto et sopra­no – joués par­fois ensemble !…