• Culture US underground,  Humoriste,  Humour Juif,  Lenny Bruce

    Leonard Schneider, aka Lenny Bruce

    Je n’a­vais jamais enten­du par­ler de Len­ny Bruce, quand bien même Dylan (oui le grand Robert Zim­mer­mann) lui dédiait une chan­son, jus­qu’à entendre le musi­cien Bob For­rest, chan­teur de The­lo­nious Mons­ter (alors là, qua­si-incon­nu éga­le­ment en France… pour­tant une poin­ture de la scène drunk-punk-rock de Los Angeles dans les années 1990) le citer comme une influence majeure (sur­tout concer­nant les opia­cées, CQFD). Il y a donc deux ans, avant que je ne quitte très briè­ve­ment Paris, j’a­vais com­man­dé une vieille édi­tion “paper­back” (1974, je crois) de la bio­gra­phie roman­cée du jour­na­liste Albert Gold­man, Ladies & Gent­le­men, Len­ny Bruce ! Pour les inté­res­sés, Gold­man a été très cri­ti­qué, ses thèses fan­tai­sistes sur Elvis Pres­ley…

  • Basse,  Figures De La Soul,  Funk,  Jazz,  Motown,  Musique

    Motown : Carole Kaye ou James Jamerson ?

    C’est le débat qui sus­cite tou­jours les plus vives polé­miques autour des auteurs des lignes de basse élec­trique des grands stan­dards de la Motown (la fameuse écu­rie du disque de Detroit “Tam­la Motown”, fon­dée par Ber­ry Gor­dy à la fin des années 1950). Ceci a été très bien illus­tré dans le film Stan­ding in the sha­dows of Motown de Paul Just­man (2002), non sans un cer­tain par­ti­sa­nisme. Les poin­tures de la basse et de la contre­basse, par­mi les­quels Nathan Watts (Ste­vie Won­der) ou Bob Bab­bitt affirment par exemple que Carole Kaye (la pre­mière grande femme bas­siste, ani­mal de stu­dio) n’est pas – comme elle l’af­firme ici – l’au­teur de la ligne d’I…

  • Art,  Cinéma,  Cinéma du réel,  Sociologie

    Le dyptique Farrebique/Biquefarre : Georges Rouquier

    Je viens de me vision­ner à nou­veau le Far­re­bique, de Georges Rou­quier (décou­vert en lisant Marc Ferro). Entre 1944 et 1945, il est allé mettre en scène et fil­mer les pay­sans du milieu dont il est issu, dans le Rouergue. Qu’on ne s’y meprenne pas : bien qu’ayant un style docu­men­taire, il s’a­git d’une “fic­tion réa­liste” jouée par des non-comé­diens. Trois géné­ra­tions vivent sous le même toit de ferme : Far­re­bique, et l’on par­tage la mai­son­née avec “Le Fabre” et sa fille, la “Fabrette”. Tous les aspects d’une pay­san­ne­rie dis­pa­rue y sont illus­trés : labour à la force des bœufs au joug, tra­vail du blé, pré­pa­ra­tion et cuis­son de pains (ces divines nour­ri­tures, au…