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Quand Zappa et les Mothers parodiaient le doo-wop
Découvrez The Mothers of Invention ! C’est un extrait de l’album Burnt weeny sandwich, paru en 1970 (et ça me surprend puisque la version que je connais depuis dix ans est celle du Live at the Ark en 1968 à Boston).
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Leonard Schneider, aka Lenny Bruce
Je n’avais jamais entendu parler de Lenny Bruce, quand bien même Dylan (oui le grand Robert Zimmermann) lui dédiait une chanson, jusqu’à entendre le musicien Bob Forrest, chanteur de Thelonious Monster (alors là, quasi-inconnu également en France… pourtant une pointure de la scène drunk-punk-rock de Los Angeles dans les années 1990) le citer comme une influence majeure (surtout concernant les opiacées, CQFD). Il y a donc deux ans, avant que je ne quitte très brièvement Paris, j’avais commandé une vieille édition “paperback” (1974, je crois) de la biographie romancée du journaliste Albert Goldman, Ladies & Gentlemen, Lenny Bruce ! Pour les intéressés, Goldman a été très critiqué, ses thèses fantaisistes sur Elvis Presley…
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Motown : Carole Kaye ou James Jamerson ?
C’est le débat qui suscite toujours les plus vives polémiques autour des auteurs des lignes de basse électrique des grands standards de la Motown (la fameuse écurie du disque de Detroit “Tamla Motown”, fondée par Berry Gordy à la fin des années 1950). Ceci a été très bien illustré dans le film Standing in the shadows of Motown de Paul Justman (2002), non sans un certain partisanisme. Les pointures de la basse et de la contrebasse, parmi lesquels Nathan Watts (Stevie Wonder) ou Bob Babbitt affirment par exemple que Carole Kaye (la première grande femme bassiste, animal de studio) n’est pas – comme elle l’affirme ici – l’auteur de la ligne d’I…
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Le dyptique Farrebique/Biquefarre : Georges Rouquier
Je viens de me visionner à nouveau le Farrebique, de Georges Rouquier (découvert en lisant Marc Ferro). Entre 1944 et 1945, il est allé mettre en scène et filmer les paysans du milieu dont il est issu, dans le Rouergue. Qu’on ne s’y meprenne pas : bien qu’ayant un style documentaire, il s’agit d’une “fiction réaliste” jouée par des non-comédiens. Trois générations vivent sous le même toit de ferme : Farrebique, et l’on partage la maisonnée avec “Le Fabre” et sa fille, la “Fabrette”. Tous les aspects d’une paysannerie disparue y sont illustrés : labour à la force des bœufs au joug, travail du blé, préparation et cuisson de pains (ces divines nourritures, au…