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Moondog, par Guy Darol
La Revue des Ressources, éclectique revue en ligne fondée et animée par Robin Hunzinger et Bernard Gauthier, republie ce 11 août 2010 (l’été obligeant, si l’on veut) un portrait du compositeur Moondog (né Louis Thomas Hardin) par Guy Darol, daté de janvier 2010, intitulé “L’enchanteur Moondog (1916 – 1999)”.
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Culture de l'écrit, Figures de l'édition, Histoire, Histoire du livre, Lecture, Littérature, Pauvert, Politique, Satire
Libertés, toujours
Dans ma bibliothèque. Trois titres du catalogue de Jean-Jacques Pauvert éditeur, dans la collection “Libertés” (petit format in-12) dont les couvertures sont signées Pierre Faucheux, et dont les thématiques sont toujours d’actualité (ici, respectivement) : la guerre, le centrisme, la laïcité. Vietnam, de Mary McCarthy (1968) Le Parti gris, d’Henri Gunsberg (1966) L’Église et la République, d’Anatole France (1964)
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André Breton, lieux (2)
Voilà le second extrait de Breton (souvenez-vous, le premier était un extrait de Nadja), provenant de son ouvrage Les vases communicants (1932), qui évoque la monumentale porte de Saint-Denis comme une manifestation du hasard objectif. Le passage précède de quelques dizaines de pages l’évocation du Palais idéal du Facteur Cheval. Breton appuie sa fascination, en un rapide rappel, par l’ ”aspect centrifuge” que la porte partage avec un autre point d’attirance, i.e. la tour Saint-Jacques. Cette vision médiumnique inspirera sans le moindre doute la dérive situationniste et son explicite hypothèse des plaques tournantes dans la théorie psychogéographique. La ville, terrain d’expérimentation, devient un laboratoire d’idées. L’extrait qui suit est tiré de…
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Afro-Beat, Basse, Contrebasse, Festival, Figures De La Soul, Funk, Gil Scott-Heron, Jazz, Musique, Pianiste
Jazz @ la Villette édition 2010
Cette magnifique programmation se passe de commentaire !! Pour ma part, j’ai d’ores et déjà ma place pour voir jouer Gil Scott Heron. Mais j’en ai la possibilité, je ravirais aussi mes oreilles vaec Fred Wesley, Miroslav Vitous ou encore les légendaires fondateurs du rap The Last Poets.
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David Byrne, qu’est-ce que c’est ?
David Byrne (Talking Heads) a réalisé une version stupéfiante du titre fameux Psycho Killer de l’album 77, dans le film documentaire Stop Making Sense, réalisé par Jonathan Demme et produit par Gary Goetzman (1984). Byrne arrive d’un pas nonchalant sur scène, un poste stéréo à la main, guitare folk autour du cou. Posant sa stéréo, il a annonce “I got a tape I want to play”. L’idée de la scène est de faire croire que la séquence rythmique programmée sur une boîte à rythmes Roland TR-808 (le terme de Drum machine est tellement plus approprié, à la réflexion) sort et explose de ce modeste ghetto blaster. Peu importe, David Byrne…
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Rintala et Eggertsson – The Ark
Les architectes scandinaves Sami Rintala et Dagur Eggertsson exposent au Victoria & Albert Museum de Londres une installation qui tient autant du château de cartes ou de la pyramide d’allumettes que de la bibliothèque de Babel. “The Ark” est une étagère géante entièrement constituée de pin, que l’ont visite par un escalier central. À chaque palier (je ne les ai pas comptés), on peut s’asseoir sur un banc recouvert d’une sorte de moumoute, et éventuellement, lire. Attention, cette structure est fragile, aussi ne peut-on y accéder simultanément que par groupes de quatre personnes. J’allais oublier : la structure n’est garnie que d’ouvrages de poche (paperbacks). L’intention, semble-t-il, est de canaliser dans un…
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Avant-garde, Citations, Culture de l'écrit, Écrire, La ville, Lecture, Librairie, Littérature, Livres, Photographie, Situationniste
André Breton, lieux (1)
André Breton manifestait une fascination pour la Porte de Saint-Denis, toujours intacte aujourd’hui alors qu’elle apparaît décalée, contingente, “inutile” pour reprendre son épithète, au milieu d’un Paris architecturalement assassiné (quoique le quartier ne soit pas un des pires exemples). En effet, son imposant arc de triomphe n’occupe aujourd’hui plus aucune position stratégique et n’en constitue plus une voie de communication. Elle n’en constitue pas non plus un objet qui détourne Breton d’une marche possédée, d’une dérive symptomatique. Je reviendrai sur ce lieu avec un autre extrait de Breton. Voici pour l’instant ce qu’il en écrit dans Nadja (1928, revu en 1962). “On peut, en attendant, être sûr de me rencontrer dans…
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Pierre Étaix : les films libérés
Les films de Pierre Étaix seront à nouveau en salle dès le 7 juillet 2010 en version restaurée ! Rappelons que lors de la récente exposition et rétrospective sur Tati à la Cinémathèque française, aucun film ou extrait de Pierre Étaix ne fut diffusé. Tout juste une allusion à son travail d’illustrateur. Justice soit rendue à son œuvre.
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Joe Osborn
OK, vous connaissez le parti-pris de ce lieu d’expression : parler de bassistes qui parlent peu ! Plutôt que de l’agité des harmoniques, parler du bassiste assis au fond de la cabane qui sert de studio, là-bas vautré sur la chaise, un cendar’ à ses pieds ! Bref, le bassiste au service de la musique, pas de son ego… Pour notre homme du jour, le quart de disque qui lui revient, part certes relative, est cependant à élever à l’exposant de son talent (moi qui ai toujours été un désastre mathématique). Joe Osborn, je ne peux même pas en dire plus. C’est un jeu qui ne se commente pas, il se goûte. À l’époque,…
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Patrick Straram, index/indices
Patrick Straram (Paris, 12 janvier 1934 – 3 mars 1988) est un écrivain québécois d’origine française qui a participé à l’aventure de l’internationale lettriste de 1950 à 1953. On lui doit, passée cette courte période – mise en lumière à partir de documents inédits en 2006 dans une perspective de dépassement du “debordocentrisme” de l’internationale lettriste et a fortiori de l’internationale situationniste –, des ouvrages consacrés à la littérature (le théâtre surtout et des poèmes consubstantiels à la musique qu’il affectionnait. Il emprunta, dans la dernière partie de sa vie (l’époque “hippie” québécoise de Straram, pour raccourcir) à Boris Vian, autre grand amateur de jazz, le pseudonyme de Bison Ravi…