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    Perec et le chat noir

    Anne de Brun­hoff avait pho­to­gra­phié les facé­ties de Georges Per­ec avec son chat noir Délo. Aus­si, Per­ec ren­dit hom­mage au félin en pas­ti­chant Bau­de­laire (Les chats, poème LXVI des Fleurs du mal) dans son roman hila­rant La Dis­pa­ri­tion (1969), lipo­gramme en E (l’ab­sente en ques­tion est bien la voyelle la plus uti­li­sée dans la langue fran­çaise telle qu’on l’é­crit – c’est donc la contrainte impo­sée), sous la forme d’un sonnet : Nos chats Amants brû­lants d’a­mour, Savants aux pouls glaciaux Nous aimons tout autant dans nos sai­sons du jour Nos chats puis­sants mais doux, hono­rant nos tripots Qui, sans nous, ont trop froid, non­obs­tant nos amours. Ami du Gai Savoir, ami du doux…