• Cinéma,  Diggers,  Exploitation,  Hip Hop,  Industrie musicale,  Motown,  Musiciens anonymes,  Musique,  Musique populaire,  Production musicale

    La “Library Music” comme genre musical

    Libra­ry music gives us a pic­ture of the way day-to-day music soun­ded decades ago. Rien à voir avec les biblio­thèques, mais un peu quand même. Plu­tôt, il y a à voir avec la notion de col­lec­tion. La “Libra­ry Music” a été un modèle de déve­lop­pe­ment éco­no­mique de l’in­dus­trie musi­cale bri­tan­nique qui connut ses heures glo­rieuses des années 1960 aux années 1980. Il s’a­gis­sait pour les pro­duc­teurs de ces entre­prises de recher­cher les musi­ciens de stu­dios les plus idoines pour concoc­ter les bandes-son de films, télé­films, séries, TV, géné­riques TV en tous genres, et d’en consti­tuer un richis­sime catalogue. On l’ap­pelle donc lit­té­ra­le­ment Musique de biblio­thèque. Un genre qui jouxte l’é­di­tion musi­cale pho­no­gramme…

  • Afro-Beat,  Jazz,  Musique

    Bembeya Jazz National, un demi-siècle de jazz guinéen

    C’est l’or­chestre le plus popu­laire de la Répu­blique démo­cra­tique de Gui­née fon­dée sous la pré­si­dence d’Ah­med Sekou Tou­ré 2 octobre 1958. Pour mémoire, le pays avait radi­ca­le­ment rom­pu les rela­tions diplo­ma­tiques avec la France colo­niale qui s’é­tio­lait sous De Gaulle. Dans ce contexte de “renais­sance” et dans un élan d’op­ti­miste, le Bem­beya Jazz Natio­nal voit le jour, consti­tué de vir­tuoses, sous la forme d’un big band à la ryth­mique élec­trique : tous ses musi­ciens étaient donc des fonc­tion­naires (croyez que ceux-là n’a­vaient rien d’oi­sifs). Une ins­ti­tu­tion qui dépas­se­ra l’A­frique post-colo­niale en expor­tant ses pro­duc­tions dans les ter­ri­toires francophones. C’est sous la hou­lette de Sekou Dia­ba­té, alias “Dia­mond Fin­gers” que cette for­ma­tion…