• Cirque,  Spectacle,  Théâtre

    Les Clowns de François Cervantès

      Quelle heu­reuse sur­prise, quel spec­tacle toni­truant, ça se passe en ce moment au théâtre de la Cité Internationale.On oscille entre théâtre et cirque. Bona­ven­ture Gacon apporte son approche par­ti­cu­lière à cette com­po­si­tion, à tra­vers le per­son­nage du Bou­du qu’il s’est construit, qui le fait ren­con­trer Domi­nique Che­val­lier, hila­rant, et la fan­tas­tique Cathe­rine Ger­main dans son per­son­nage du Clown Arletti. Nos trois clowns nous emmènent d’a­bord dans quelques scènes de comique de situa­tions aus­si déjan­tées les unes que les autres, avant d’an­non­cer, telle une méta­fic­tion, qu’ils sont “au théâtre”, que cela est impres­sion­nant et qu’un public de spec­ta­teurs venus nom­breux est là pour en témoi­gner : ils décident alors, livrets à…

  • Art,  Asger Jorn,  Avant-garde,  Bertolt Brecht,  Bibliothèques,  Citations,  Culture US underground,  Écrire,  édition,  Folk Rock,  Histoire,  Jazz,  La ville,  Lecture,  Littérature,  Livres,  Musique,  Psychédélique,  psychogéographie,  Québec,  Rock,  Rock critic,  Rolling Stones,  Situationniste,  Spectacle,  Théâtre

    Patrick Straram, index/indices

    Patrick Stra­ram (Paris, 12 jan­vier 1934 – 3 mars 1988) est un écri­vain qué­bé­cois d’o­ri­gine fran­çaise qui a par­ti­ci­pé à l’a­ven­ture de l’in­ter­na­tio­nale let­triste de 1950 à 1953. On lui doit, pas­sée cette courte période – mise en lumière à par­tir de docu­ments inédits en 2006 dans une pers­pec­tive de dépas­se­ment du “debor­do­cen­trisme” de l’in­ter­na­tio­nale let­triste et a for­tio­ri de l’in­ter­na­tio­nale situa­tion­niste –, des ouvrages consa­crés à la lit­té­ra­ture (le théâtre sur­tout et des poèmes consub­stan­tiels à la musique qu’il affec­tion­nait. Il emprun­ta, dans la der­nière par­tie de sa vie (l’é­poque “hip­pie” qué­bé­coise de Stra­ram, pour rac­cour­cir) à Boris Vian, autre grand ama­teur de jazz, le pseu­do­nyme de Bison Ravi…

  • Art,  Bertolt Brecht,  Disques,  Politique,  Satire,  Spectacle,  Théâtre

    Inénarrable Wolfgang Neuss

    Wolf­gang Neuss, la plus fas­ci­nante des voix du caba­ret-théatre, a quit­té ce monde il y a vingt ans, le 5 mai 1989. Le som­met de son art reste sans doute son inter­pré­ta­tion du chan­teur de com­plaintes (Mori­tatsän­ger) aux côtés de Lotte Lenya dans L’O­pé­ra de Quat’­sous de Ber­tolt Brecht et Kurt Weill (très direc­te­ment ins­pi­ré par L’O­pé­ra du Gueux – The Beg­gars’ Ope­ra – de John Gay, 1928). Grin­çant à sou­hait, gogue­nard, mali­cieux. Il faut réécou­ter cet enre­gis­tre­ment somp­tueux édi­té en CD par CBS (je ne pos­sède plus la date, mais il est assez tar­dif) ; même si les puristes jet­te­ront leur dévo­lu sur l’en­re­gis­tre­ment ber­li­nois des années Weimar. Wolf­gang Neuss,…

  • Affiche,  Art,  Blog,  Bootlegs,  Culture US underground,  Disques,  Droit d'auteur,  Festival,  Graphisme,  Internet et technologies,  Musique,  Psychédélique,  Rock,  Rolling Stones,  Spectacle,  Wolfgang's Vault

    Dans la crypte de Wolfgang

    Wolf­gang’s Vault est un site de dif­fu­sion de musique “live” en strea­ming, qui se pro­pose de déter­rer les bandes les plus mys­té­rieuses, les fameux boot­legs dont seuls ses tenan­ciers semblent déte­nir le secret quant à les dénicher. On peut notam­ment s’a­bon­ner à une news­let­ter heb­do­ma­daire, qui recense toutes les nou­velles bandes numé­ri­sées et dif­fu­sées sur Wolf­gang’s Vault (sec­tion “Concert Vault”). Une autre par­tie pro­pose des télé­char­ge­ments. D’autres sec­tions com­plètent l’offre autour de la musique : des vidéos inédites, des inter­views, des reliques en vente (vieux maga­zines, vieux tickets de concert, pro­duits déri­vés d’é­poque), des gale­ries de pho­tos, des pos­ters, un blog, un calen­drier des concerts à ave­nir aux États-Unis. La com­pa­gnie…

  • Art,  Humoriste,  Musique,  Musique française,  Nouvelles fraîches,  Rock,  Spectacle,  Théâtre

    La troupe de Deschamps et Makéieff dynamite Chaillot

    C’est arri­vé près de chez vous, salle Jean Vilar ! Une pièce dans l’es­prit lou­foque qui a habi­té nombre de leurs spec­tacles (Les pieds dans l’eau, Lapin Chas­seur) mais aus­si leurs pro­duc­tions pour la télé­vi­sion (les mythiques Des­chiens, mais aus­si Qui va m’ai­mer ?) dont on peut regret­ter qu’elles ne trouvent plus de cré­neau dans le vomi télé­vi­suel à 300 chaînes numériques. Reve­nons à nos artistes. Salle des fêtes reprend les ava­tars de la culture popu­laire, se situant net­te­ment dans l’hé­ri­tage du comique de situa­tion (dyna­mi­sé par une ges­tuelle, du chant, des ins­tru­ments, une gouaille cer­taine, voire des gueu­lantes) de Jacques Tati, dont, rap­pe­lons-le, Jérôme Des­champs est l’ayant-droit et défend la dif­fu­sion…