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Charles Wright & the Watts 103rd Street Rhythm Band
“Exprime-toi !” Tel est l’hymne de ce groupe relativement éphémère, puisqu’il ne produira que trois albums entre 1967 et 1969. Charles Wright, natif du Mississippi qui migra en Californie à l’âge de 12 ans, poursuivra sa carrière de chanteur en solo. Pourtant, le groupe qui l’accompagne, le Watts 103rd Street Rhythm Band (en référence au célèbre quartier afro-américain qui entra en rébellion en août 1965), laisse une empreinte particulièrement forte sur la musique du début des années 1970. Le noyau du groupe, composé de Benorce Blackmon à la guitare, Melvin Dunlop à la basse et James Gadson à la batterie, se fait remarquer : ils épauleront Bill Withers lors de son…
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Culture réunionnaise, Diggers, Disques, Industrie musicale, Jazz, Musiciens anonymes, Musique, Musique française, Production musicale
Entre Carrousel et Lézard Vert : un “rock tropical”
Babani Records, sous la supervision du DJ mauricien Avneesh Bacha a permis de sauvegarder, en les digitalisant, les deux aventures musicales singulières que représentent La vie est un mystère du groupe Carrousel, ainsi que d’un collectif de musiciens issu du précédent, Lézard Vert. Lézard Vert germe dans l’esprit du musicien Jean-Michel “Zoun” Toquet. Ce nom de Lézard Vert fait directement allusion au célèbre “gecko de Manapany” et à sa couleur singulière, que Zoun aimait observer. L’enregistrement sort sur cassette audio en 1983. Il réunit de nombreux musiciens, anciens compagnons de route d’Alain Péters, comme Jean-Philippe Bideau à la flûte, Teddy Baptiste à la guitare, François “Kiki” Mariapin aux tablas mais…
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Divine Minnie Riperton
En seulement cinq albums solo parus de son vivant, Minnie Riperton aura marqué la période 1975 – 1979, pourtant acquise aux tempos rapides et plus volontiers disco. Avec un ambitus époustouflant, la coloratura soprano maîtrise le registre difficile et rarede “voix de sifflet”. technique peaufinée au Chicago’s Lincoln Center sous la houlette de Marion Jeffery. Eprouvée aux techniques d’opéra, sa voix s’étend sur quatre octaves. Soudainement atteinte d’un cancer du sein qui lui est diagnostiqué en 1976, elle est la première femme à parler ouvertement de la maladie et de sa masectomie. Malgré la maladie (le cancer atteint déjà son système lymphatique au moment du diagnostic), Minnie Riperton choisit de continuer à…
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Chaka Khan : 1981, heure de gloire
De Rufus au succès solo Chaka Khan aura été la meneuse charismatique du groupe de R&B funky Rufus, dopé par leur succès (une composition offerte par le génie Stevie Wonder) Tell Me Something Good. La divine Yvette Stevens (à l’état civil), n’est pas tout à fait séparée de Rufus mais elle opère déjà en solo. Et pour ce faire, en 1981, elle s’entoure pour ce troisième opus de la crème des musiciens dont la spécialité est un R&B qui conjugue sophistication et format radio, autrement dit une qualité mainstream. Un casting parfait On y retrouve l’écossais funky Hamish Stuart, co-leader avec Alan Gorrie du fameux Average White Band, mais aussi…
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Basse, Clavier, Figures De La Soul, Funk, Hip Hop, Industrie musicale, Jazz, Musique, Musique populaire, Pianiste, Production musicale, Soul Music
Patrice Rushen : don’t forget her not(e)s
C’est à seulement 19 ans que Patrice Louise Rushen publie son premier album de jazz groovy, intitulé Prelusion, en 1974 chez Prestige Records. Des débuts jazz précoces Un album entièrement instrumental, qui reprend la figure de l’odyssée groovy, comme ont pu le faire quelques années auparavant l’organiste Jimmy Smith (pensons au mémorable Roots Down) ou Grant Green sur son groovy Live at the Lighthouse, voire même le Kool Jazz de Kool and The Gang. Pour ce qui est des musiciens présents sur l’album, tenez-vous bien, le casting est de qualité : Patrice Rushen – voix, piano, piano électrique Rhodes, synthétiseur ARP, clavinet Tony Dumas – basse électrique, contrebasse Leon “Ndugu” Chancler –…
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Basse, Contrebasse, Disques, Gainsbourg, Industrie musicale, Musiciens anonymes, Musique, Musique populaire, Production musicale, Psychédélique, Rock
Dave Richmond, bassiste de Histoire de Melody Nelson de Gainsbourg
J’ai creusé cette affaire pendant plus de dix années. En l’absence totale de crédits d’interprétation (le livret est mutique), de nombreuses hypothèses ont circulé sur l’identité des musiciens assurant la rythmique de Histoire de Melody Nelson, ce flop commercial passé inaperçu en 1971 mais porté aux nues dès les années 1990 pour atteindre le statut “cultissime” dans les années 2000. Or, en 2011, à l’occasion de recherches iconographiques pour l’illustration d’un coffret, des photographies de Gainsbourg au studio Marble Arch ont refait surface. Il s’agit des clichés réalisés et conservés par Tony Frank destinés à illustrer le livret de l’album. Point de Herbie Flowers, mais un Gainsbourg donnant des…
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Fania All Stars : la clique du Spanish Harlem au Yankee Stadium
Fania Records a récemment été intégré au catalogue de V2 Music qui republie avec bonheur les vinyles (de belle qualité, des galettes de 180g d’acétate, à prix raisonnable) du sensationnel label des ambassadeurs musicaux de Porto Rico à New York. Aujourd’hui, nous accueillons sur nos platines l’excellent concert en deux volumes des “Fania All Stars” publié en 1975, Fania All Stars Live at Yankee Stadium : un concert géant, sur le mode de la “revue musicale” comme chez Stax ou Motown (un enjeu : faire découvrir en un grand concert bien huilé un maximum d’artistes interprètes du catalogue). Parmi les interprètes, on retrouve Ray Barretto, Willie Colón, Edwin Tito Asencio Rubén Blades, Larry…
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Un concert inédit de Bobby Caldwell
Un vidéaste, George Monteiro, vient de mettre en ligne sur YouTube un live intitulé “Love on the Beach” (tout un programme !) sur les plages de Miami. Bobby Caldwell y fait sa première apparition scénique filmée. Aux images d’un chanteur de blue-eyed soul engoncé dans ses costumes trois-pièces qu’il deviendra, s’oppose cette prestation scénique franchement assurée par un Bobby Caldwell à casquette et jeans, prouvant des capacités guitaristiques insoupçonnées. Un groupe de quatre membres (guitare, claviers, batterie, basse) auquel s’adjoint une section de trois cuivres, prouve sa cohésion musicale autour d’un superbe What You Won’t Do For Love. Un groove si apprécié qu’il est repris régulièrement à grands coups d’échantillonnage (hip…
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Figures De La Soul, Industrie musicale, Motown, Musique, Musique populaire, Production musicale, Soul Music
For Once in my Life / Stevie Wonder
Ce texte était initialement écrit pour le projet de frise 1967 – 2017 : 50 ans ! élaboré par le réseau des bibliothèques parisiennes. Etant donné que l’album est sorti en 1968, il a été retiré du projet discographique. Je vous le propose tel quel, volontairement concis. Stevie Wonder For Once in my Life Cet album est déjà le neuvième pour celui qu’on appelait encore un an auparavant « Little Stevie Wonder », à tout juste 18 ans. Fer de lance de lance des studios Motown de Berry Gordy, aux côtés des Supremes menées par Diano Ross, Stevie Wonder démontre aussi son grand talent de multi-instrumentiste, s’installant volontiers derrière la batterie, maniant l’harmonica en virtuose…
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Cinéma, Diggers, Exploitation, Hip Hop, Industrie musicale, Motown, Musiciens anonymes, Musique, Musique populaire, Production musicale
La “Library Music” comme genre musical
Library music gives us a picture of the way day-to-day music sounded decades ago. Rien à voir avec les bibliothèques, mais un peu quand même. Plutôt, il y a à voir avec la notion de collection. La “Library Music” a été un modèle de développement économique de l’industrie musicale britannique qui connut ses heures glorieuses des années 1960 aux années 1980. Il s’agissait pour les producteurs de ces entreprises de rechercher les musiciens de studios les plus idoines pour concocter les bandes-son de films, téléfilms, séries, TV, génériques TV en tous genres, et d’en constituer un richissime catalogue. On l’appelle donc littéralement Musique de bibliothèque. Un genre qui jouxte l’édition musicale phonogramme…