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    Pierre Faucheux / Jazz

    J’ad­mire depuis ma période étu­diante le tra­vail de Pierre Fau­cheux. Je déni­chais avec avi­di­té ses “vieilles” cou­ver­tures pour les pre­miers livres de poche et dans la plus dépouillé col­lec­tion “Liber­té” chez Jean-Jacques Pau­vert au mar­ché du livre du parc Georges-Bras­sens, dans le 15e arrondissement. C’est l’oc­ca­sion de pré­sen­ter deux cou­ver­tures très gra­phiques et simples com­po­sées pour des livres de Boris Vian, en l’oc­cur­rence : un tome de théâtre chez Jean-Jacques Pau­vert en 1965 et l’é­di­tion de En avant la zizique paru en 1971 à La Jeune Parque, illustre et mys­té­rieux édi­teur de la rue des Saints-Pères pas­sé de Valé­ry à la confec­tion de yaourts, dont vous trou­ve­rez une biblio­gra­phie lacu­naire ici (lisez…

  • Art,  Bande dessinée,  édition,  Histoire,  Histoire du livre,  Lecture,  Librairie,  Littérature,  Livres,  Politique éditoriale,  Réalisme

    Maus enfin traduit en polonais

    La bande des­si­née Maus, chef d’oeuvre d’Art Spie­gel­man, unique en son genre (déploie­ment nar­ra­tif dans un contexte hyper­réa­liste, allers-retours tem­po­rels, sens de l’al­lé­go­rie, jeux de lan­gage) est enfin lisible depuis 2010 pour le public polo­nais, sous le titre Maus : Wyda­nie zbiorcze. C’est Pio­tr Bikont qui s’est char­gé de la tra­duc­tion. Il aura fal­lu attendre pas moins de dix-huit années pour voir la ver­sion inté­grale tra­duite et édi­tée dans le pays où se déroule la tra­gique his­toire de Vla­dek Spie­gel­man, juif de Częs­to­cho­wa, res­ca­pé de plu­sieurs ghet­tos et d’Au­sch­witz. Il n’est pas ano­din que le livre révèle sans détours les per­sé­cu­tions anti­sé­mites (avec pour point culmi­nant, le ter­rible pogrom de Kielce…

  • Culture de l'écrit,  Écrire,  édition,  Folk,  Histoire du livre,  Humoriste,  Lecture,  Lenny Bruce,  Librairie,  Littérature,  Livres,  Musique,  Politique éditoriale,  Rock,  Satire,  The Beatles,  Traduction

    John Lennon, délires réédités (2)

    Je reviens sur En fla­grant délire de John Len­non, pour pré­sen­ter les pre­mières de cou­ver­ture des édi­tions de 1965 et 1970, qui portent une men­tion par­ti­cu­lière quant au pro­blème posé par la tra­duc­tion. Outre l’in­té­rêt gra­phique des cou­ver­tures, la men­tion varie avec quelque fantaisie. Alors que la pre­mière (1965, Robert Laf­font) porte en cou­ver­ture “Ten­ta­tive de tra­duc­tion par Rachel Miz­ra­hi et Chris­tiane Roche­fort”, le seconde (1970, Robert Laf­font) indique, plus modes­te­ment peut-être, “Ten­ta­tive déses­pé­rée de tra­duc­tion par Rachel Miz­ra­hi et Chris­tiane Rochefort”. Quel dom­mage de ne pas avoir conti­nué de jouer de cet élé­ment de sens dans l’or­ga­ni­sa­tion sémio­tique de la couverture !!

  • Bibliothèques,  BNF,  Citations,  Critique,  Culture de l'écrit,  édition,  Guy Debord,  Histoire,  Histoire du livre,  Jaime Semprun,  Lecture,  Librairie,  Littérature,  Livres,  Politique éditoriale,  Satire,  Sculpture,  Situationniste

    Jaime Semprun (1947 – 2010)

    Mais quelques livres existent qui per­mettent d’a­per­ce­voir, comme en moins grand nombre cer­taines ren­contres, un monde plus abou­ti que l’in­fecte décom­po­si­tion présente. Jaime Sem­prun s’est éteint le 3 août 2010, dans la dis­cré­tion qui carac­té­ri­sait sa vie. Fils de l’é­cri­vain Jorge Sem­prun, il fut l’un des der­niers col­la­bo­ra­teurs de Guy Debord, par­ti­ci­pa au cata­logue Champ Libre en y publiant deux essais[1]. Il fon­da en 1984 (cf. le Dis­cours pré­li­mi­naire) la revue L’En­cy­clo­pé­die des nui­sances (15 fas­ci­cules publiés de 1984 à 1992, que l’on doit pou­voir encore se pro­cu­rer à la librai­rie de Jacques Noël, Un Regard Moderne, rue Gît-le-Cœur à Paris), qui devait étendre son acti­vi­té quelques années plus tard…