• Avant-garde,  Critique,  Lecture,  Librairie,  Livres,  Philosophie,  Politique,  Sinologie,  Sociologie

    Chez Ivréa

    J’ai l’ha­bi­tude de me rendre à la librai­rie Ivréa, tenue place Paul-Pain­le­vé (juste à côté des édi­tions Lia­na Lévi) par Loren­zo Valen­tin avec l’aide de quelques personnes. Si vous n’y êtes jamais allés, je vous y invite, on y trouve uni­que­ment les ouvrages du fonds Champ Libre/Gérard Lebovici/Ivréa, ain­si qu’un cata­logue Ivréa 2009, tou­jours impri­mé sur presses typo­gra­phiques à l’Haÿ-les-Roses (est-ce que ces presses appar­tiennent à l’En­cy­clo­pé­die des Nui­sances ? En tout cas, l’EdN et Ivréa y impriment avec une qua­li­té analogue). Par ailleurs vous y déni­che­rez un cer­tain nombre d’ou­vrages défraî­chis à prix d’a­mi, ne vous pri­vez pas de la tra­duc­tion d’Or­well par Jean Quéval. Une bonne nou­velle (voir pho­to)…

  • Art,  Art contemporain,  Avant-garde,  Bibliothèques,  Expositions,  Guy Debord,  Nouvelles fraîches,  Sculpture,  Sociologie,  Théâtre

    Collection de l’Art Brut

    Me voi­là donc de retour de la cité suisse, éta­blie sur les rives du lac Léman. Ville admi­rable, pen­tue et dense, tis­sée de réseaux de trans­ports qui en font une véri­table ruche bour­don­nante. Lau­sanne se donne tous les moyens, y com­pris celui d’une ligne de métro cal­quée sur la ligne auto­ma­ti­sée 14 du métro pari­sien, dont on peut être sur­pris à la fois de la dis­pro­por­tion (étant don­né la faible éten­due de la ville) et d’une rela­tive len­teur. Un petit caprice des élus locaux ? Quoi qu’il en soit, les brumes du lac sont aus­si mythiques que le feu décrit dans Smoke on the water (écrit par Deep Purple au sujet…

  • Art,  Cinéma,  Cinéma du réel,  Sociologie

    Le dyptique Farrebique/Biquefarre : Georges Rouquier

    Je viens de me vision­ner à nou­veau le Far­re­bique, de Georges Rou­quier (décou­vert en lisant Marc Ferro). Entre 1944 et 1945, il est allé mettre en scène et fil­mer les pay­sans du milieu dont il est issu, dans le Rouergue. Qu’on ne s’y meprenne pas : bien qu’ayant un style docu­men­taire, il s’a­git d’une “fic­tion réa­liste” jouée par des non-comé­diens. Trois géné­ra­tions vivent sous le même toit de ferme : Far­re­bique, et l’on par­tage la mai­son­née avec “Le Fabre” et sa fille, la “Fabrette”. Tous les aspects d’une pay­san­ne­rie dis­pa­rue y sont illus­trés : labour à la force des bœufs au joug, tra­vail du blé, pré­pa­ra­tion et cuis­son de pains (ces divines nour­ri­tures, au…