• Basse,  Donny Hathaway,  Figures De La Soul,  Musique

    Phil Upchurch

    Il est impos­sible de négli­ger l’ap­port et le rôle de Phil Upchurch dans la musique afro-amé­ri­caine, dans la soul, le gos­pel, le blues, le jazz. À la fois bas­siste et gui­ta­riste, aus­si à l’aise et raf­fi­né sur les deux ins­tru­ments, il perce en 1961 avec le Phil Upchurch Com­bo et son You can’t sit down. Petite mer­veille de fac­ture clas­sique rhythm & blues, le titre consiste en un dia­logue ins­tru­men­tal entre la gui­tare, un orgue ham­mond déchaî­né et une basse, un saxophone. Fait anec­do­tique ou décou­verte déci­sive, c’est l’é­coute de la basse de Phil Upchurch sur ce disque qui décide John Bald­win, futur “John Paul Jones”, musi­cien de stu­dio bri­tan­nique…

  • Basse,  Disques,  Figures De La Soul,  Funk,  Jazz,  Musique

    Joseph “Lucky” Scott

    Joseph “Lucky” Scott est un élé­ment fon­da­men­tal du son de Cur­tis May­field. Mais comme la plu­part des side­men, il n’in­té­resse que peu le public. Pour­tant, une vidéo sur you­tube se prê­tant au risible jeu des “25 meilleurs bas­sistes du monde” le liste comme l’un d’eux. Joseph Lucky Scott a fait ses armes lors des der­nières années du groupe “The Impres­sions”, emme­né par Cur­tis May­field lui-même. We got­ta have peace, joué en live au mythique pro­gramme bri­tan­nique “The Old Grey Whistle” est  révé­la­teur : Lucky Scott y assène une ligne de basse vir­tuose dans la pure tra­di­tion R&B, l’a­gé­men­tant de ses chœurs. On retrouve Joseph “Lucky” Scott sur les albums les plus…

  • Basse,  Contrebasse,  Disques,  Fender,  Figures De La Soul,  Motown,  Musique,  Pianiste

    “Willie Weeks Y’all!”

    The Badest bass player in the coun­try, Willie Weeks y’all ! C’est de cette manière enthou­siaste (avant même de com­men­cer à par­ler, il lâche un “Ha !” appro­ba­teur) et sans équi­voque que le légen­daire Don­ny Hatha­way (non pas légen­daire parce que mort trop tôt et bru­ta­le­ment, mais parce que tou­ché par la grâce, CQFD) fait l’é­loge de ce jeune bas­siste pro­dige venu de Salem­burg, North Carolina. Willie Weeks n’a que 25 ans lors­qu’il accom­pagne, en bas­siste dis­cret mais d’une soli­di­té héri­tée tout droit de Jamer­son, le trou­blant et trou­blé Don­ny Hatha­way. Il l’a racon­té lui-même, cette invi­ta­tion de l’im­pé­tueux Don­ny Hatha­way le pré­sen­tant comme le bas­siste “le plus chan­mé” du pays,…