• Musique

    L’humeur d’Ike : Bring Back That Lovin’ Feelin’

    L’al­bum …To Be Conti­nued est le qua­trième opus solo du com­po­si­teur et arran­geur Isaac Hayes, paru en 1970. Il inau­gure une suite logique de chan­sons mi-par­lées, mi-chan­tées, les fameux Ike’s Raps. Du point de vue des com­po­si­tions, rien de très par­ti­cu­lier à noter, puisque comme dans Hot But­te­red Soul et bien d’autres, Isaac Hayes favo­rise des reprises, qui sont le ter­reau de ces inves­ti­ga­tions orches­trales et magis­trales. On y retrouve un cer­tain goût pour les com­po­si­tions Muzak de Burt Bacha­rach et Hal Blaine et c’est le fas­ci­nant puzzle (comme en écho à la pochette du disque) consti­tué par la piste Med­ley : Ike’s Mood I/You’ve Lost That Lovin’ Fee­lin’ qui retient…

  • Figures De La Soul,  Industrie musicale,  Motown,  Musique,  Production musicale,  Soul Music

    Divine Minnie Riperton

    En seule­ment cinq albums solo parus de son vivant, Min­nie Riper­ton aura mar­qué la période 1975 – 1979, pour­tant acquise aux tem­pos rapides et plus volon­tiers dis­co. Avec un ambi­tus épous­tou­flant, la colo­ra­tu­ra sopra­no maî­trise le registre dif­fi­cile et rarede “voix de sif­flet”. tech­nique peau­fi­née au Chi­ca­go’s Lin­coln Cen­ter sous la hou­lette de Marion Jef­fe­ry. Eprou­vée aux tech­niques d’o­pé­ra, sa voix s’é­tend sur quatre octaves. Sou­dai­ne­ment atteinte d’un can­cer du sein qui lui est diag­nos­ti­qué en 1976, elle est la pre­mière femme à par­ler ouver­te­ment de la mala­die et de sa masec­to­mie. Mal­gré la mala­die (le can­cer atteint déjà son sys­tème lym­pha­tique au moment du diag­nos­tic), Min­nie Riper­ton choi­sit de conti­nuer à…

  • Figures De La Soul,  Industrie musicale,  Jazz,  Musique,  Musique populaire,  Soul Music

    Chaka Khan : 1981, heure de gloire

    De Rufus au succès solo Cha­ka Khan aura été la meneuse cha­ris­ma­tique du groupe de R&B fun­ky Rufus, dopé par leur suc­cès (une com­po­si­tion offerte par le génie Ste­vie Won­der) Tell Me Some­thing Good. La divine Yvette Ste­vens (à l’é­tat civil), n’est pas tout à fait sépa­rée de Rufus mais elle opère déjà en solo. Et pour ce faire, en 1981, elle s’en­toure pour ce troi­sième opus de la crème des musi­ciens dont la spé­cia­li­té est un R&B qui conjugue sophis­ti­ca­tion et for­mat radio, autre­ment dit une qua­li­té mains­tream. Un casting parfait On y retrouve l’é­cos­sais fun­ky Hamish Stuart, co-lea­der avec Alan Gor­rie du fameux Ave­rage White Band, mais aus­si…