• Basse,  Batteur,  Disques,  Fender,  Figures De La Soul,  Folk,  Folk Rock,  Gibson,  Guitare,  Histoire,  Led Zeppelin,  Les Paul,  Musique,  Pianiste,  Psychédélique,  Rock,  Rock critic,  Rolling Stones,  Stax,  The Beatles,  Violin Bass

    Glasgow, 1969

    Il y a quelque chose chez les musi­ciens écos­sais, de méta­phy­sique, qui les fait sur­gir çà et là dans l’his­toire du rhythm and blues, de la soul, et par exten­sion du rock. Nous avions les sur­pre­nants Ave­rage White Band à la fin des années 1970, sous la hou­lette de Hamish Stuart et Alan Gor­rie, dont j’ai juré il y a quelques années, n’ayant jamais vu leurs têtes, que cette musique était jouée par des noirs. Ils furent d’ailleurs par­mi les rares artistes blancs euro­péens à figu­rer dans la pro­gram­ma­tion de l’é­mis­sion “Soul Train”, que nous voyons aujourd’­hui réédi­tée en DVD, aux côtés de David Bowie. S’il on remonte encore quelques années…

  • Art,  Avant-garde,  Culture US underground,  Disques,  Folk,  Jazz,  John Frusciante,  Lecture,  Livres,  Musique,  Psychédélique,  Rock

    Captain Beefheart et Zoot Horn Rollo

    Comme vous l’a­vez pro­ba­ble­ment appris, Don Van Vliet (né Donald Glen Vliet), alias Cap­tain Beef­heart s’est éteint à l’âge de 69 ans. Syn­thèse impro­bable de Mud­dy Waters, Kurt Weill, Ornette Cole­man, que sais-je encore, Beef­heart s’é­tait entou­ré de musi­ciens vision­naires – eux aus­si –, au sein de son Magic Band. Par­mi eux, le jeune Zoot Horn Rol­lo joue sur Trout Mask Repli­ca (1969, pro­duit par son ami non moins pro­li­fique, Frank Zappa). Aus­si, si l’avant-garde désigne his­to­ri­que­ment (notion, rap­pe­lons-le, qui nous vient du lexique guer­rier) ce que l’on n’a pas osé entre­prend aupa­ra­vant, l’é­coute de Dachau Blues, l’un des titre de cet opus, est effec­ti­ve­ment une expé­rience inédite. À l’âge de 17…

  • Basse,  Contrebasse,  Fender,  Folk,  Histoire,  Histoire de basses,  Jazz,  Musique,  Psychédélique,  Violin Bass

    Chuck Berghofer

    Mais qui est donc Chuck Ber­gho­fer ? L’au­teur de ce qui reste pro­ba­ble­ment le glis­san­do de contre­basse le plus fameux de la musique popu­laire qui ait été gra­vé dans le vinyle au XXe siècle. Allez, je vous laisse avec lui, une his­toire de bottes qui ne font rien de plus que mar­cher… On est en 1966 et Chuck Ber­gho­fer double la ligne de basse élec­trique jouée au média­tor par Carol Kaye… Pro­cé­dé revi­si­té quelques années plus tard par Her­bie Flo­wers pour Lou Reed, sur Walk on the Wild Side. httpv://www.youtube.com/watch?v=yRkovnss7sg

  • Afro-Beat,  Basse,  Culture US underground,  Figures De La Soul,  Funk,  Hip Hop,  Jazz,  Motown,  Musique,  Pianiste,  The Beatles

    Dusty Fingers, aux sources du “old school”

    Dus­ty Fin­gers est une série de com­pi­la­tions de mor­ceaux groo­vy (et par ailleurs sou­vent tom­bés dans l’ou­bli) que les artistes hip-hop et élec­tro réin­ves­tis­saient dans des pro­duc­tions intel­li­gentes. Inven­taire scru­pu­leux des sources échan­tillon­nées en une tren­taine d’an­nées de hip-hop par le DJ Bronx et Dan­ny Dann the Beat Mann. En effet, le flair des géné­ra­tions plus anciennes de DJ et leur connais­sance des musiques soul et funk leur per­met­tait alors de pro­po­ser une musique autre­ment plus savou­reuse et fluide que les misé­rables boucles pro­gram­mées sur le rap Star-Trek d’au­jourd’­hui, je veux par­ler de celui qui passe sur les ondes en ce moment, un hip-hop qui a rom­pu avec le back­ground musi­cal…

  • Afro-Beat,  Avant-garde,  Basse,  Batteur,  Contrebasse,  Disques,  Fender,  Festival,  Figures De La Soul,  Funk,  Herbie Hancock,  Histoire de basses,  Jazz,  Motown,  Musique,  Pianiste,  Psychédélique,  Rock

    Michael Henderson dans Jazz Hot (1973)

    Je conti­nue de recen­ser quelques noms des piliers de la basse chez Motown, à la suite de James Jamer­son, Bob Bab­bitt (une allu­sion seule­ment, j’y reviens bien­tôt), Wil­ton Fel­der. Nous conti­nue­rons d’é­vo­quer d’autres bas­sistes dont l’in­fluence aura été déter­mi­nante sur la musique popu­laire telle que nous la connaissons. Par­mi les pre­miers héri­tiers de cette pre­mière géné­ra­tion de péle­rins de la basse élec­trique, on remarque ce jeune pro­dige que fût Michael Hen­der­son, qui rem­pla­ça l’an­glais Dave Hol­land qui sou­hai­tait se consa­crer à la contre­basse (il faut revoir sa fan­tas­tique per­for­mance à la basse Fen­der en 1969 au Fes­ti­val de Wight) au sein du groupe de Miles Davis en 1970. Rapide cal­cul,…

  • Culture de l'écrit,  Écrire,  édition,  Folk,  Histoire du livre,  Humoriste,  Lecture,  Lenny Bruce,  Librairie,  Littérature,  Livres,  Musique,  Politique éditoriale,  Rock,  Satire,  The Beatles,  Traduction

    John Lennon, délires réédités (2)

    Je reviens sur En fla­grant délire de John Len­non, pour pré­sen­ter les pre­mières de cou­ver­ture des édi­tions de 1965 et 1970, qui portent une men­tion par­ti­cu­lière quant au pro­blème posé par la tra­duc­tion. Outre l’in­té­rêt gra­phique des cou­ver­tures, la men­tion varie avec quelque fantaisie. Alors que la pre­mière (1965, Robert Laf­font) porte en cou­ver­ture “Ten­ta­tive de tra­duc­tion par Rachel Miz­ra­hi et Chris­tiane Roche­fort”, le seconde (1970, Robert Laf­font) indique, plus modes­te­ment peut-être, “Ten­ta­tive déses­pé­rée de tra­duc­tion par Rachel Miz­ra­hi et Chris­tiane Rochefort”. Quel dom­mage de ne pas avoir conti­nué de jouer de cet élé­ment de sens dans l’or­ga­ni­sa­tion sémio­tique de la couverture !!

  • Citations,  Culture de l'écrit,  Écrire,  Lecture,  Lenny Bruce,  Librairie,  Littérature,  Livres,  Musique,  Rock,  Satire,  The Beatles,  Traduction

    John Lennon, délires réédités

    En fla­grant délire, recueil de textes et des­sins de John Len­non, repa­raît dans une nou­velle maquette en poche dans la col­lec­tion “Pavillons poche” chez Robert Laf­font. La tra­duc­tion est de Chris­tiane Roche­fort et Rachel Miz­ra­hi. Évi­dem­ment le gali­ma­tias facé­tieux de Len­non (une sorte de langue de j’ex­pire) leur a don­né du fil à retordre aux tra­duc­trices (à côté, I am the Wal­rus est d’une sim­pli­ci­té enfan­tine – quoi que je déteste prendre les enfants pour ce qu’ils ne sont pas, des idiots). Un grief tout de même par rap­port à la richesse poé­tique, on aurait sou­hai­té avoir le texte ori­gi­nal en regard ! Un petit extrait que j’ai choi­si pour Dispatch/Box…

  • Cake,  Disques,  Folk,  Folk Rock,  Guitare,  Musique,  Rock,  Rock critic

    Le CAKE est dans le four

    Le nou­vel album de CAKE est annon­cé sur leur site Cakemusic.com, et il s’in­ti­tule Sho­wroom of Com­pas­sion. Il sera très bien­tôt en pré-com­mande direc­te­ment sur le site, mais on ignore encore sa date de com­mer­cia­li­sa­tion euro­péenne et sur inter­net. Un pré­ci­sion encore, cet album, contrai­re­ment aux pré­cé­dents parus chez Capri­corn Records puis pas­sés dans le giron de la major Colum­bia Records, paraî­tra sous le propre label de CAKE, tout comme leur der­nier disque en forme de com­pi­la­tion, B‑Sides and Rari­ties. Quand au sup­po­sé Live at the Crys­tal Palace, sa sor­tie, évo­quée puis rumeur, puis repous­sée, elle semble être tom­bée dans les oubliettes… En tout cas, le visuel de pochette de…

  • Afro-Beat,  Contrebasse,  Disques,  Festival,  Figures De La Soul,  Folk,  Gil Scott-Heron,  Jazz,  Musique,  Pianiste,  Politique,  Rock critic

    Saul Williams et Gil Scott-Heron @ Paris

    L’é­di­tion Jazz à la Vil­lette 2010 accueillait, par­mi une myriade de musi­ciens savou­reux, le légen­daire Gil Scott-Heron. C’est à Saul Williams que reve­nait la tâche – périlleuse – d’ou­vrir pour cet homme de paroles qui se veut “nou­veau ici”, Gil Scott-Heron. L’ar­tiste, dans une poly­pho­nie slammée/déclamée/haranguée/chantée, s’ins­crit clai­re­ment dans la lignée de l’aî­né qu’il intro­duit ce soir, tout comme des Last Poets : le mode tal­ko­ver domine sur un fond prin­ci­pa­le­ment per­cus­sif, sans oublier la pré­sence du trom­bo­niste et mul­ti-ins­tru­men­tiste Julien Chi­rol. Le Black Sta­cey, comme il se défi­nit dans l’une de ses propres com­po­si­tions, lance une ouver­ture fra­cas­sante, un poème bombe inti­tu­lé  (Coded Lan­guage, que je pen­sais s’ap­pe­ler Whe­reas), qu’il lit…

  • Bibliothèques,  BNF,  Citations,  Critique,  Culture de l'écrit,  édition,  Guy Debord,  Histoire,  Histoire du livre,  Jaime Semprun,  Lecture,  Librairie,  Littérature,  Livres,  Politique éditoriale,  Satire,  Sculpture,  Situationniste

    Jaime Semprun (1947 – 2010)

    Mais quelques livres existent qui per­mettent d’a­per­ce­voir, comme en moins grand nombre cer­taines ren­contres, un monde plus abou­ti que l’in­fecte décom­po­si­tion présente. Jaime Sem­prun s’est éteint le 3 août 2010, dans la dis­cré­tion qui carac­té­ri­sait sa vie. Fils de l’é­cri­vain Jorge Sem­prun, il fut l’un des der­niers col­la­bo­ra­teurs de Guy Debord, par­ti­ci­pa au cata­logue Champ Libre en y publiant deux essais[1]. Il fon­da en 1984 (cf. le Dis­cours pré­li­mi­naire) la revue L’En­cy­clo­pé­die des nui­sances (15 fas­ci­cules publiés de 1984 à 1992, que l’on doit pou­voir encore se pro­cu­rer à la librai­rie de Jacques Noël, Un Regard Moderne, rue Gît-le-Cœur à Paris), qui devait étendre son acti­vi­té quelques années plus tard…