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Afro-Beat, Basse, Culture US underground, Figures De La Soul, Funk, Hip Hop, Jazz, Motown, Musique, Pianiste, The Beatles
Dusty Fingers, aux sources du “old school”
Dusty Fingers est une série de compilations de morceaux groovy (et par ailleurs souvent tombés dans l’oubli) que les artistes hip-hop et électro réinvestissaient dans des productions intelligentes. Inventaire scrupuleux des sources échantillonnées en une trentaine d’années de hip-hop par le DJ Bronx et Danny Dann the Beat Mann. En effet, le flair des générations plus anciennes de DJ et leur connaissance des musiques soul et funk leur permettait alors de proposer une musique autrement plus savoureuse et fluide que les misérables boucles programmées sur le rap Star-Trek d’aujourd’hui, je veux parler de celui qui passe sur les ondes en ce moment, un hip-hop qui a rompu avec le background musical…
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Afro-Beat, Avant-garde, Basse, Batteur, Contrebasse, Disques, Fender, Festival, Figures De La Soul, Funk, Herbie Hancock, Histoire de basses, Jazz, Motown, Musique, Pianiste, Psychédélique, Rock
Michael Henderson dans Jazz Hot (1973)
Je continue de recenser quelques noms des piliers de la basse chez Motown, à la suite de James Jamerson, Bob Babbitt (une allusion seulement, j’y reviens bientôt), Wilton Felder. Nous continuerons d’évoquer d’autres bassistes dont l’influence aura été déterminante sur la musique populaire telle que nous la connaissons. Parmi les premiers héritiers de cette première génération de pélerins de la basse électrique, on remarque ce jeune prodige que fût Michael Henderson, qui remplaça l’anglais Dave Holland qui souhaitait se consacrer à la contrebasse (il faut revoir sa fantastique performance à la basse Fender en 1969 au Festival de Wight) au sein du groupe de Miles Davis en 1970. Rapide calcul,…
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John Lennon, délires réédités (2)
Je reviens sur En flagrant délire de John Lennon, pour présenter les premières de couverture des éditions de 1965 et 1970, qui portent une mention particulière quant au problème posé par la traduction. Outre l’intérêt graphique des couvertures, la mention varie avec quelque fantaisie. Alors que la première (1965, Robert Laffont) porte en couverture “Tentative de traduction par Rachel Mizrahi et Christiane Rochefort”, le seconde (1970, Robert Laffont) indique, plus modestement peut-être, “Tentative désespérée de traduction par Rachel Mizrahi et Christiane Rochefort”. Quel dommage de ne pas avoir continué de jouer de cet élément de sens dans l’organisation sémiotique de la couverture !!
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John Lennon, délires réédités
En flagrant délire, recueil de textes et dessins de John Lennon, reparaît dans une nouvelle maquette en poche dans la collection “Pavillons poche” chez Robert Laffont. La traduction est de Christiane Rochefort et Rachel Mizrahi. Évidemment le galimatias facétieux de Lennon (une sorte de langue de j’expire) leur a donné du fil à retordre aux traductrices (à côté, I am the Walrus est d’une simplicité enfantine – quoi que je déteste prendre les enfants pour ce qu’ils ne sont pas, des idiots). Un grief tout de même par rapport à la richesse poétique, on aurait souhaité avoir le texte original en regard ! Un petit extrait que j’ai choisi pour Dispatch/Box…
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Le CAKE est dans le four
Le nouvel album de CAKE est annoncé sur leur site Cakemusic.com, et il s’intitule Showroom of Compassion. Il sera très bientôt en pré-commande directement sur le site, mais on ignore encore sa date de commercialisation européenne et sur internet. Un précision encore, cet album, contrairement aux précédents parus chez Capricorn Records puis passés dans le giron de la major Columbia Records, paraîtra sous le propre label de CAKE, tout comme leur dernier disque en forme de compilation, B‑Sides and Rarities. Quand au supposé Live at the Crystal Palace, sa sortie, évoquée puis rumeur, puis repoussée, elle semble être tombée dans les oubliettes… En tout cas, le visuel de pochette de…
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Afro-Beat, Contrebasse, Disques, Festival, Figures De La Soul, Folk, Gil Scott-Heron, Jazz, Musique, Pianiste, Politique, Rock critic
Saul Williams et Gil Scott-Heron @ Paris
L’édition Jazz à la Villette 2010 accueillait, parmi une myriade de musiciens savoureux, le légendaire Gil Scott-Heron. C’est à Saul Williams que revenait la tâche – périlleuse – d’ouvrir pour cet homme de paroles qui se veut “nouveau ici”, Gil Scott-Heron. L’artiste, dans une polyphonie slammée/déclamée/haranguée/chantée, s’inscrit clairement dans la lignée de l’aîné qu’il introduit ce soir, tout comme des Last Poets : le mode talkover domine sur un fond principalement percussif, sans oublier la présence du tromboniste et multi-instrumentiste Julien Chirol. Le Black Stacey, comme il se définit dans l’une de ses propres compositions, lance une ouverture fracassante, un poème bombe intitulé (Coded Language, que je pensais s’appeler Whereas), qu’il lit…
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Moondog, par Guy Darol
La Revue des Ressources, éclectique revue en ligne fondée et animée par Robin Hunzinger et Bernard Gauthier, republie ce 11 août 2010 (l’été obligeant, si l’on veut) un portrait du compositeur Moondog (né Louis Thomas Hardin) par Guy Darol, daté de janvier 2010, intitulé “L’enchanteur Moondog (1916 – 1999)”.
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Jazz @ la Villette édition 2010
Cette magnifique programmation se passe de commentaire !! Pour ma part, j’ai d’ores et déjà ma place pour voir jouer Gil Scott Heron. Mais j’en ai la possibilité, je ravirais aussi mes oreilles vaec Fred Wesley, Miroslav Vitous ou encore les légendaires fondateurs du rap The Last Poets.
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David Byrne, qu’est-ce que c’est ?
David Byrne (Talking Heads) a réalisé une version stupéfiante du titre fameux Psycho Killer de l’album 77, dans le film documentaire Stop Making Sense, réalisé par Jonathan Demme et produit par Gary Goetzman (1984). Byrne arrive d’un pas nonchalant sur scène, un poste stéréo à la main, guitare folk autour du cou. Posant sa stéréo, il a annonce “I got a tape I want to play”. L’idée de la scène est de faire croire que la séquence rythmique programmée sur une boîte à rythmes Roland TR-808 (le terme de Drum machine est tellement plus approprié, à la réflexion) sort et explose de ce modeste ghetto blaster. Peu importe, David Byrne…
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Joe Osborn
OK, vous connaissez le parti-pris de ce lieu d’expression : parler de bassistes qui parlent peu ! Plutôt que de l’agité des harmoniques, parler du bassiste assis au fond de la cabane qui sert de studio, là-bas vautré sur la chaise, un cendar’ à ses pieds ! Bref, le bassiste au service de la musique, pas de son ego… Pour notre homme du jour, le quart de disque qui lui revient, part certes relative, est cependant à élever à l’exposant de son talent (moi qui ai toujours été un désastre mathématique). Joe Osborn, je ne peux même pas en dire plus. C’est un jeu qui ne se commente pas, il se goûte. À l’époque,…