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Citations, Culture de l'écrit, Écrire, Lecture, Lenny Bruce, Librairie, Littérature, Livres, Musique, Rock, Satire, The Beatles, Traduction
John Lennon, délires réédités
En flagrant délire, recueil de textes et dessins de John Lennon, reparaît dans une nouvelle maquette en poche dans la collection “Pavillons poche” chez Robert Laffont. La traduction est de Christiane Rochefort et Rachel Mizrahi. Évidemment le galimatias facétieux de Lennon (une sorte de langue de j’expire) leur a donné du fil à retordre aux traductrices (à côté, I am the Walrus est d’une simplicité enfantine – quoi que je déteste prendre les enfants pour ce qu’ils ne sont pas, des idiots). Un grief tout de même par rapport à la richesse poétique, on aurait souhaité avoir le texte original en regard ! Un petit extrait que j’ai choisi pour Dispatch/Box…
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Le CAKE est dans le four
Le nouvel album de CAKE est annoncé sur leur site Cakemusic.com, et il s’intitule Showroom of Compassion. Il sera très bientôt en pré-commande directement sur le site, mais on ignore encore sa date de commercialisation européenne et sur internet. Un précision encore, cet album, contrairement aux précédents parus chez Capricorn Records puis passés dans le giron de la major Columbia Records, paraîtra sous le propre label de CAKE, tout comme leur dernier disque en forme de compilation, B‑Sides and Rarities. Quand au supposé Live at the Crystal Palace, sa sortie, évoquée puis rumeur, puis repoussée, elle semble être tombée dans les oubliettes… En tout cas, le visuel de pochette de…
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Afro-Beat, Contrebasse, Disques, Festival, Figures De La Soul, Folk, Gil Scott-Heron, Jazz, Musique, Pianiste, Politique, Rock critic
Saul Williams et Gil Scott-Heron @ Paris
L’édition Jazz à la Villette 2010 accueillait, parmi une myriade de musiciens savoureux, le légendaire Gil Scott-Heron. C’est à Saul Williams que revenait la tâche – périlleuse – d’ouvrir pour cet homme de paroles qui se veut “nouveau ici”, Gil Scott-Heron. L’artiste, dans une polyphonie slammée/déclamée/haranguée/chantée, s’inscrit clairement dans la lignée de l’aîné qu’il introduit ce soir, tout comme des Last Poets : le mode talkover domine sur un fond principalement percussif, sans oublier la présence du tromboniste et multi-instrumentiste Julien Chirol. Le Black Stacey, comme il se définit dans l’une de ses propres compositions, lance une ouverture fracassante, un poème bombe intitulé (Coded Language, que je pensais s’appeler Whereas), qu’il lit…
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Bibliothèques, BNF, Citations, Critique, Culture de l'écrit, édition, Guy Debord, Histoire, Histoire du livre, Jaime Semprun, Lecture, Librairie, Littérature, Livres, Politique éditoriale, Satire, Sculpture, Situationniste
Jaime Semprun (1947 – 2010)
Mais quelques livres existent qui permettent d’apercevoir, comme en moins grand nombre certaines rencontres, un monde plus abouti que l’infecte décomposition présente. Jaime Semprun s’est éteint le 3 août 2010, dans la discrétion qui caractérisait sa vie. Fils de l’écrivain Jorge Semprun, il fut l’un des derniers collaborateurs de Guy Debord, participa au catalogue Champ Libre en y publiant deux essais[1]. Il fonda en 1984 (cf. le Discours préliminaire) la revue L’Encyclopédie des nuisances (15 fascicules publiés de 1984 à 1992, que l’on doit pouvoir encore se procurer à la librairie de Jacques Noël, Un Regard Moderne, rue Gît-le-Cœur à Paris), qui devait étendre son activité quelques années plus tard…
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Moondog, par Guy Darol
La Revue des Ressources, éclectique revue en ligne fondée et animée par Robin Hunzinger et Bernard Gauthier, republie ce 11 août 2010 (l’été obligeant, si l’on veut) un portrait du compositeur Moondog (né Louis Thomas Hardin) par Guy Darol, daté de janvier 2010, intitulé “L’enchanteur Moondog (1916 – 1999)”.
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Culture de l'écrit, Figures de l'édition, Histoire, Histoire du livre, Lecture, Littérature, Pauvert, Politique, Satire
Libertés, toujours
Dans ma bibliothèque. Trois titres du catalogue de Jean-Jacques Pauvert éditeur, dans la collection “Libertés” (petit format in-12) dont les couvertures sont signées Pierre Faucheux, et dont les thématiques sont toujours d’actualité (ici, respectivement) : la guerre, le centrisme, la laïcité. Vietnam, de Mary McCarthy (1968) Le Parti gris, d’Henri Gunsberg (1966) L’Église et la République, d’Anatole France (1964)
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André Breton, lieux (2)
Voilà le second extrait de Breton (souvenez-vous, le premier était un extrait de Nadja), provenant de son ouvrage Les vases communicants (1932), qui évoque la monumentale porte de Saint-Denis comme une manifestation du hasard objectif. Le passage précède de quelques dizaines de pages l’évocation du Palais idéal du Facteur Cheval. Breton appuie sa fascination, en un rapide rappel, par l’ ”aspect centrifuge” que la porte partage avec un autre point d’attirance, i.e. la tour Saint-Jacques. Cette vision médiumnique inspirera sans le moindre doute la dérive situationniste et son explicite hypothèse des plaques tournantes dans la théorie psychogéographique. La ville, terrain d’expérimentation, devient un laboratoire d’idées. L’extrait qui suit est tiré de…
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Afro-Beat, Basse, Contrebasse, Festival, Figures De La Soul, Funk, Gil Scott-Heron, Jazz, Musique, Pianiste
Jazz @ la Villette édition 2010
Cette magnifique programmation se passe de commentaire !! Pour ma part, j’ai d’ores et déjà ma place pour voir jouer Gil Scott Heron. Mais j’en ai la possibilité, je ravirais aussi mes oreilles vaec Fred Wesley, Miroslav Vitous ou encore les légendaires fondateurs du rap The Last Poets.
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David Byrne, qu’est-ce que c’est ?
David Byrne (Talking Heads) a réalisé une version stupéfiante du titre fameux Psycho Killer de l’album 77, dans le film documentaire Stop Making Sense, réalisé par Jonathan Demme et produit par Gary Goetzman (1984). Byrne arrive d’un pas nonchalant sur scène, un poste stéréo à la main, guitare folk autour du cou. Posant sa stéréo, il a annonce “I got a tape I want to play”. L’idée de la scène est de faire croire que la séquence rythmique programmée sur une boîte à rythmes Roland TR-808 (le terme de Drum machine est tellement plus approprié, à la réflexion) sort et explose de ce modeste ghetto blaster. Peu importe, David Byrne…
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Rintala et Eggertsson – The Ark
Les architectes scandinaves Sami Rintala et Dagur Eggertsson exposent au Victoria & Albert Museum de Londres une installation qui tient autant du château de cartes ou de la pyramide d’allumettes que de la bibliothèque de Babel. “The Ark” est une étagère géante entièrement constituée de pin, que l’ont visite par un escalier central. À chaque palier (je ne les ai pas comptés), on peut s’asseoir sur un banc recouvert d’une sorte de moumoute, et éventuellement, lire. Attention, cette structure est fragile, aussi ne peut-on y accéder simultanément que par groupes de quatre personnes. J’allais oublier : la structure n’est garnie que d’ouvrages de poche (paperbacks). L’intention, semble-t-il, est de canaliser dans un…