• Basse,  Contrebasse,  Disques,  Fender,  Figures De La Soul,  Motown,  Musique,  Pianiste

    “Willie Weeks Y’all!”

    The Badest bass player in the coun­try, Willie Weeks y’all ! C’est de cette manière enthou­siaste (avant même de com­men­cer à par­ler, il lâche un “Ha !” appro­ba­teur) et sans équi­voque que le légen­daire Don­ny Hatha­way (non pas légen­daire parce que mort trop tôt et bru­ta­le­ment, mais parce que tou­ché par la grâce, CQFD) fait l’é­loge de ce jeune bas­siste pro­dige venu de Salem­burg, North Carolina. Willie Weeks n’a que 25 ans lors­qu’il accom­pagne, en bas­siste dis­cret mais d’une soli­di­té héri­tée tout droit de Jamer­son, le trou­blant et trou­blé Don­ny Hatha­way. Il l’a racon­té lui-même, cette invi­ta­tion de l’im­pé­tueux Don­ny Hatha­way le pré­sen­tant comme le bas­siste “le plus chan­mé” du pays,…

  • Basse,  Contrebasse,  Disques,  Fender,  Festival,  Folk,  Folk Rock,  Gibson,  Guitare,  Led Zeppelin,  Les Paul,  Motown,  Musique,  Psychédélique,  Rock,  Rock critic,  Rolling Stones,  Violin Bass

    Larry the Mole – Canned Bass

    Lar­ry the Mole Tay­lor. Lar­ry la taupe, vision­naire bas­siste, éner­gie libé­rée dans un blues-rock aus­si exquis que som­nolent, celui du com­bo Can­ned Heat. Lar­ry Tay­lor fut bas­siste du groupe de sa for­ma­tion en 1965 à 1970, ce qui lui lais­sa le temps de gra­ver d’ex­cel­lents albums et de faire une démons­tra­tion de transe bas­sis­tique en 1969 à Woodstock. L’un de ses deux chan­teurs et gui­ta­riste au bot­tle­neck, inter­prète de On the Road Again et Going up the Coun­try (entre autres), Alan Wil­son,– sur­nom­mé “la chouette aveugle” en rai­son d’une forte myo­pie dont on peut pré­sup­po­ser qu’elle était fort inva­li­dante – décède d’ex­cès d’hé­roïne en pleine gloire. À ces mêmes mau­dits…

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    Glasgow, 1969

    Il y a quelque chose chez les musi­ciens écos­sais, de méta­phy­sique, qui les fait sur­gir çà et là dans l’his­toire du rhythm and blues, de la soul, et par exten­sion du rock. Nous avions les sur­pre­nants Ave­rage White Band à la fin des années 1970, sous la hou­lette de Hamish Stuart et Alan Gor­rie, dont j’ai juré il y a quelques années, n’ayant jamais vu leurs têtes, que cette musique était jouée par des noirs. Ils furent d’ailleurs par­mi les rares artistes blancs euro­péens à figu­rer dans la pro­gram­ma­tion de l’é­mis­sion “Soul Train”, que nous voyons aujourd’­hui réédi­tée en DVD, aux côtés de David Bowie. S’il on remonte encore quelques années…

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    Chuck Berghofer

    Mais qui est donc Chuck Ber­gho­fer ? L’au­teur de ce qui reste pro­ba­ble­ment le glis­san­do de contre­basse le plus fameux de la musique popu­laire qui ait été gra­vé dans le vinyle au XXe siècle. Allez, je vous laisse avec lui, une his­toire de bottes qui ne font rien de plus que mar­cher… On est en 1966 et Chuck Ber­gho­fer double la ligne de basse élec­trique jouée au média­tor par Carol Kaye… Pro­cé­dé revi­si­té quelques années plus tard par Her­bie Flo­wers pour Lou Reed, sur Walk on the Wild Side. httpv://www.youtube.com/watch?v=yRkovnss7sg

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    Dusty Fingers, aux sources du “old school”

    Dus­ty Fin­gers est une série de com­pi­la­tions de mor­ceaux groo­vy (et par ailleurs sou­vent tom­bés dans l’ou­bli) que les artistes hip-hop et élec­tro réin­ves­tis­saient dans des pro­duc­tions intel­li­gentes. Inven­taire scru­pu­leux des sources échan­tillon­nées en une tren­taine d’an­nées de hip-hop par le DJ Bronx et Dan­ny Dann the Beat Mann. En effet, le flair des géné­ra­tions plus anciennes de DJ et leur connais­sance des musiques soul et funk leur per­met­tait alors de pro­po­ser une musique autre­ment plus savou­reuse et fluide que les misé­rables boucles pro­gram­mées sur le rap Star-Trek d’au­jourd’­hui, je veux par­ler de celui qui passe sur les ondes en ce moment, un hip-hop qui a rom­pu avec le back­ground musi­cal…

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    Michael Henderson dans Jazz Hot (1973)

    Je conti­nue de recen­ser quelques noms des piliers de la basse chez Motown, à la suite de James Jamer­son, Bob Bab­bitt (une allu­sion seule­ment, j’y reviens bien­tôt), Wil­ton Fel­der. Nous conti­nue­rons d’é­vo­quer d’autres bas­sistes dont l’in­fluence aura été déter­mi­nante sur la musique popu­laire telle que nous la connaissons. Par­mi les pre­miers héri­tiers de cette pre­mière géné­ra­tion de péle­rins de la basse élec­trique, on remarque ce jeune pro­dige que fût Michael Hen­der­son, qui rem­pla­ça l’an­glais Dave Hol­land qui sou­hai­tait se consa­crer à la contre­basse (il faut revoir sa fan­tas­tique per­for­mance à la basse Fen­der en 1969 au Fes­ti­val de Wight) au sein du groupe de Miles Davis en 1970. Rapide cal­cul,…

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    Le CAKE est dans le four

    Le nou­vel album de CAKE est annon­cé sur leur site Cakemusic.com, et il s’in­ti­tule Sho­wroom of Com­pas­sion. Il sera très bien­tôt en pré-com­mande direc­te­ment sur le site, mais on ignore encore sa date de com­mer­cia­li­sa­tion euro­péenne et sur inter­net. Un pré­ci­sion encore, cet album, contrai­re­ment aux pré­cé­dents parus chez Capri­corn Records puis pas­sés dans le giron de la major Colum­bia Records, paraî­tra sous le propre label de CAKE, tout comme leur der­nier disque en forme de com­pi­la­tion, B‑Sides and Rari­ties. Quand au sup­po­sé Live at the Crys­tal Palace, sa sor­tie, évo­quée puis rumeur, puis repous­sée, elle semble être tom­bée dans les oubliettes… En tout cas, le visuel de pochette de…

  • Afro-Beat,  Contrebasse,  Disques,  Festival,  Figures De La Soul,  Folk,  Gil Scott-Heron,  Jazz,  Musique,  Pianiste,  Politique,  Rock critic

    Saul Williams et Gil Scott-Heron @ Paris

    L’é­di­tion Jazz à la Vil­lette 2010 accueillait, par­mi une myriade de musi­ciens savou­reux, le légen­daire Gil Scott-Heron. C’est à Saul Williams que reve­nait la tâche – périlleuse – d’ou­vrir pour cet homme de paroles qui se veut “nou­veau ici”, Gil Scott-Heron. L’ar­tiste, dans une poly­pho­nie slammée/déclamée/haranguée/chantée, s’ins­crit clai­re­ment dans la lignée de l’aî­né qu’il intro­duit ce soir, tout comme des Last Poets : le mode tal­ko­ver domine sur un fond prin­ci­pa­le­ment per­cus­sif, sans oublier la pré­sence du trom­bo­niste et mul­ti-ins­tru­men­tiste Julien Chi­rol. Le Black Sta­cey, comme il se défi­nit dans l’une de ses propres com­po­si­tions, lance une ouver­ture fra­cas­sante, un poème bombe inti­tu­lé  (Coded Lan­guage, que je pen­sais s’ap­pe­ler Whe­reas), qu’il lit…

  • Avant-garde,  Cinéma,  Cinéma du réel,  Danse,  Disques,  Folk,  Funk,  Musique,  Rock

    David Byrne, qu’est-ce que c’est ?

    David Byrne (Tal­king Heads) a réa­li­sé une ver­sion stu­pé­fiante du titre fameux Psy­cho Killer de l’al­bum 77, dans le film docu­men­taire Stop Making Sense, réa­li­sé par Jona­than Demme et pro­duit par Gary Goetz­man (1984). Byrne arrive d’un pas non­cha­lant sur scène, un poste sté­réo à la main, gui­tare folk autour du cou. Posant sa sté­réo, il a annonce “I got a tape I want to play”. L’i­dée de la scène est de faire croire que la séquence ryth­mique pro­gram­mée sur une boîte à rythmes Roland TR-808 (le terme de Drum machine est tel­le­ment plus appro­prié, à la réflexion) sort et explose de ce modeste ghet­to blaster. Peu importe, David Byrne…

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    Joe Osborn

    OK, vous connais­sez le par­ti-pris de ce lieu d’ex­pres­sion : par­ler de bas­sistes qui parlent peu ! Plu­tôt que de l’a­gi­té des har­mo­niques, par­ler du bas­siste assis au fond de la cabane qui sert de stu­dio, là-bas vau­tré sur la chaise, un cen­dar’ à ses pieds ! Bref, le bas­siste au ser­vice de la musique, pas de son ego… Pour notre homme du jour, le quart de disque qui lui revient, part certes rela­tive, est cepen­dant à éle­ver à l’ex­po­sant de son talent (moi qui ai tou­jours été un désastre mathé­ma­tique). Joe Osborn, je ne peux même pas en dire plus. C’est un jeu qui ne se com­mente pas, il se goûte. À l’é­poque,…