• Basse,  Batteur,  Contrebasse,  Disques,  Fender,  Guitare,  Histoire de basses,  Musique,  Pianiste,  Psychédélique,  Rock,  Violin Bass

    Rick Danko

    Pour Laurent Raspaud Richard Clare “Rick” Danko 29 décembre 1942 – 10 décembre 1999 Rick Dan­ko s’est éteint il y a bien­tôt dix ans. Il était, avec Levon Helm (bat­te­rie), l’une des deux voix lead du com­bo cana­dien The Band, trop sou­vent confon­dus avec Bob Dylan qu’ils ont aidé à prendre un tour­nant réso­lu­ment plus rock. Rick Dan­ko, né de parents ukrai­niens, était, comme tous les musi­ciens de The Band, un mul­ti-ins­tru­men­tiste émé­rite (fiddle, pia­no, basse, contre­basse, gui­tare… entre autres). Il fût un bas­siste remar­quable, peu tech­nique mais mélo­dique, groo­vy et posé comme l’é­tait McCart­ney. Il est fina­le­ment peu connu qu’il explo­ra le pre­mier (en tout cas avec suc­cès et bien…

  • Basse,  Culture US underground,  Disques,  Figures De La Soul,  Lenny Bruce,  Motown,  Musique,  Psychédélique,  Rock,  Stax

    Brad Campbell, ou l’alter ego soul de Janis Joplin

    Il fait par­tie des bas­sistes en retrait, au ser­vice de l’en­semble et dans la tra­di­tion de la contre­basse, qui par­ti­cipent à l’as­sise ryth­mique des com­po­si­tions, scel­lant quelques lignes dépouillées mais impa­rables : les James Jamer­son, Paul McCart­ney, Duck Dunn, Wil­ton Fel­der, Bob Bab­bitt. À ceux-là l’oc­ca­sion m’est ici offerte d’en ajou­ter un autre, et par là-même de lui rendre justice. Je veux par­ler de Brad Camp­bell, bas­siste nord amé­ri­cain (cana­dien, plus pré­ci­sé­ment) qui entraî­na l’in­flexion soul façon Stax/Volt du Koz­mic Blues Band, le deuxième groupe de Janis Joplin (après le défunt et tout aus­si – sinon davan­tage – mythique Big Bro­ther & The Hol­ding Com­pa­ny, dont ne res­tait qu’un res­ca­pé, le…

  • Art,  Bertolt Brecht,  Disques,  Politique,  Satire,  Spectacle,  Théâtre

    Inénarrable Wolfgang Neuss

    Wolf­gang Neuss, la plus fas­ci­nante des voix du caba­ret-théatre, a quit­té ce monde il y a vingt ans, le 5 mai 1989. Le som­met de son art reste sans doute son inter­pré­ta­tion du chan­teur de com­plaintes (Mori­tatsän­ger) aux côtés de Lotte Lenya dans L’O­pé­ra de Quat’­sous de Ber­tolt Brecht et Kurt Weill (très direc­te­ment ins­pi­ré par L’O­pé­ra du Gueux – The Beg­gars’ Ope­ra – de John Gay, 1928). Grin­çant à sou­hait, gogue­nard, mali­cieux. Il faut réécou­ter cet enre­gis­tre­ment somp­tueux édi­té en CD par CBS (je ne pos­sède plus la date, mais il est assez tar­dif) ; même si les puristes jet­te­ront leur dévo­lu sur l’en­re­gis­tre­ment ber­li­nois des années Weimar. Wolf­gang Neuss,…

  • Avant-garde,  Expositions,  Jazz,  Musique

    I can see Miles away

    L’ex­po­si­tion “WE WANT MILES” est ouverte depuis le 16 octobre 2009 au Musée de la Musique et se tien­dra jus­qu’au 17 jan­vier 2010. On pour­ra visi­ter le mini-site de l’ex­po sur le site de la Cité de la musique. Un dia­po­ra­ma publié par LeMonder.fr retrace quelques étapes de sa carrière : Le légen­daire Miles Davis expo­sé à La Villette LEMONDE.FR | 16.10.09 ©

  • Basse,  Bootlegs,  Culture US underground,  Disques,  Fender,  Guitare,  Histoire de basses,  Musique,  Rock,  Rolling Stones,  Violin Bass

    Tina Weymouth : bass psycho killer !

    Tina Wey­mouth est la seconde musi­cienne, après Bill Wyman – dont j’ai par­lé dans “Bill in the Sha­dow” – a avoir sus­ci­té ma fas­ci­na­tion pour les gui­tares basses 3/4, à “dia­pa­son court”. Elle a uti­li­sé la basse Höf­ner Club (pas celle “vio­lon” de McCart­ney), basse à dia­pa­son “moyen” (“medium scale”), puis une Fen­der Mus­tang Bass. Son sens du rythme et son tou­cher sim­pliste m’ont cha­vi­ré : la basse est tout sim­ple­ment pachy­der­mique, sans fio­ri­tures. Pour être un membre assi­du des forums fran­çais consa­cré à la gui­tare (plus de 2000 mes­sages), le sens com­mun épingle ces petites basses pour leur manque de graves. Je leur laisse cette opi­nion, je pense pour ma…

  • Bibliothèques,  Citations,  Critique,  édition,  Histoire du livre,  Lecture,  Librairie,  Littérature,  Livres,  Politique,  Satire

    Schwob et Bertillon

    J’ai évo­qué, à l’oc­ca­sion de mon pas­sage à Lau­sanne et de la visite de l’ex­po­si­tion du Musée de l’É­ly­sée, le cri­mi­no­logue pion­nier Alphonse Ber­tillon. Par hasard, à la lec­ture des Mœurs des Diur­nales. Trai­té de jour­na­lisme de Mar­cel Schwob (sous le pseu­do­nyme de Loy­son-Bri­det), je tombe sur le cha­pitre inti­tu­lé “De la science”. Bien enten­du, je ne peux que vous encou­ra­ger à jeter un œil à cet ouvrage, ou mieux, à l’ac­qué­rir. Les Édi­tions des Cendres l’ont réédi­té dans la col­lec­tions “Oubliettes” à 2000 exem­plaires en 1985. Pour les plus biblio­philes d’entre vous, Syl­vain Gou­de­mare (schwo­bien devant l’é­ter­nel, voir l’é­di­tion Phé­bus et aus­si Shige Gon­zal­vez qui a par­lé récem­ment des tré­sors…

  • Basse,  Batteur,  Disques,  Figures De La Soul,  Funk,  Marvin Gaye,  Motown,  Musique

    Marvin et Ostende

    1980. L’ho­ri­zon est sombre. Mar­vin fume des joints devant le vieux camion de bou­lan­ger amé­na­gé pour qu’il y (sur)vive avec son fils, sur la plage. Il lui arrive aus­si de com­men­cer le petit-déjeu­ner au bour­bon et à la cocaïne. Des ennuis fis­caux le poussent à s’é­va­der sur cette plage d’Hawaii. Un pro­mo­teur belge, Fred­dy Cou­seart, convainc Mar­vin Gaye, dans de sales draps, de venir se mettre au vert (sans blague) à Ostende. 1981. Mar­vin a été fil­mé en répé­ti­tion dans sa suite d’hô­tel avec ses musi­ciens (de jeunes recrues, com­pa­ré aux Funk Bros. de Detroit) : Deon Estus à la basse (dont le son mar­que­ra défi­ni­ti­ve­ment le style soul-pop très…

  • Affiche,  Art,  Art contemporain,  Art Nouveau,  Avant-garde,  Basse,  Contrebasse,  Disques,  Graphisme,  Klaus Voormann,  Musique,  Peinture,  Photographie,  Pianiste,  Psychédélique,  Rock,  The Beatles

    L’art de Klaus Voormann, cinquième Beatle

    Au milieu d’autres pré­ten­dants contrac­tuels (par­mi les­quels ceux de la pré­his­toire des Fab, Stuart Sut­cliffe, Pete Best, mais aus­si Billy Pres­ton qui n’é­tait pas cré­di­té sur Get Back et qui eut un rôle impor­tant dans les deux der­niers albums), Klaus Voor­mann fait figure de talent touche-à-tout dont l’ombre magique et ins­pi­ra­trice plane sur l’en­semble de leur pro­duc­tion, jus­qu’aux car­rières solo, comme un fil dissimulé. Klaus Voor­mann, né à Ber­lin et de natio­na­li­té alle­mande, ren­con­tré au cours des années ham­bour­geoises, en 1960, a d’a­bord exer­cé son talent de peintre et gra­phiste pour le compte du plus fameux qua­tuor de la per­fide Albion. Son œuvre toute de lignes noires pro­je­tées façon “Ser­gent-Major”…

  • Art,  Bibliothèques,  Cinéma,  Cinéma du réel,  Court-métrage,  Critique,  Expositions,  Livres,  Rétrospective

    Georges Rouquier à la Cinémathèque française

    Georges Rou­quier dont j’ai déjà par­lé l’an der­nier, fait l’ob­jet d’une rétros­pec­tive à la Ciné­ma­thèque fran­çaise de Ber­cy, du 18 au 30 novembre 2009. Belle occa­sion de renouer avec un ciné­ma aux fron­tières du docu­men­taire, qu’il s’a­gisse de longs métrages comme  les indis­so­ciables et dia­chro­niques Far­re­bique (1946) et Bique­farre (1983), SOS Naron­ha (1957), ou encore de courts-métrages savou­reux, comme Le Ton­ne­lier (1942), Le Maré­chal-fer­rant (1976). Je vou­drais évo­quer à ce sujet l’ex­cel­lente revue Images Docu­men­taires publiée par l’as­so­cia­tion Images en biblio­thèques, dont le numé­ro 64 (second semestre 2008) a été entiè­re­ment consa­cré au cinéaste avey­ron­nais : de nom­breux articles de Fran­çois Por­cile, des entre­tiens (la mani­feste influence de Fla­her­ty, Cha­plin), des recen­se­ments…