• Basse,  Bootlegs,  Culture US underground,  Disques,  Fender,  Guitare,  Histoire de basses,  Musique,  Rock,  Rolling Stones,  Violin Bass

    Tina Weymouth : bass psycho killer !

    Tina Wey­mouth est la seconde musi­cienne, après Bill Wyman – dont j’ai par­lé dans “Bill in the Sha­dow” – a avoir sus­ci­té ma fas­ci­na­tion pour les gui­tares basses 3/4, à “dia­pa­son court”. Elle a uti­li­sé la basse Höf­ner Club (pas celle “vio­lon” de McCart­ney), basse à dia­pa­son “moyen” (“medium scale”), puis une Fen­der Mus­tang Bass. Son sens du rythme et son tou­cher sim­pliste m’ont cha­vi­ré : la basse est tout sim­ple­ment pachy­der­mique, sans fio­ri­tures. Pour être un membre assi­du des forums fran­çais consa­cré à la gui­tare (plus de 2000 mes­sages), le sens com­mun épingle ces petites basses pour leur manque de graves. Je leur laisse cette opi­nion, je pense pour ma…

  • Chats,  Citations,  Critique,  Culture de l'écrit,  Écrire,  édition,  Histoire du livre,  Lecture,  Librairie,  Littérature,  Littérature japonaise,  Livres,  Politique,  Traduction

    Le chat au négatif, par Kenzaburō Ōe

    J’aime beau­coup cette idée de réunir sur ce blog quelques extraits sur les chats en lit­té­ra­ture. Cette fois, il ne s’a­git pas exac­te­ment d’un hom­mage pas­sion­né, dévoué, obsé­quieux (Bau­de­laire, Champ­fleu­ry), encore moins mièvre. C’est dans la nou­velle Seven­teen (voyez ici la réfé­rence très expli­cite aux dix-sept ans sous les tilleuls d’Ar­thur Rim­baud) du japo­nais Ken­za­burō Ōe (né en 1935 sur l’Île de Shi­ko­ku) que le chat nous est pré­sen­té sous un abord somme toute déva­luant pour le félin accou­tu­mé aux mœurs quo­ti­dienne de l’hu­main,  le fai­sant pas­ser pour un ani­mal fourbe, sinon sour­nois, pour ter­mi­ner un peu plus en nuance. La nou­velle fait par­tie d’un choix de trois textes réunis sous…

  • Expositions

    Fantin-Latour

    Hom­mage à Dela­croix, Hen­ri Fan­tin-Latour (1864). Cri­tiques et poètes sont pré­sents autour de l’au­to­por­trait de Dela­croix. On y recon­naît Whist­ler, Bau­de­laire, Manet, et assis au centre, Champ­fleu­ry. Le tableau est expo­sé au Musée d’Orsay.

  • Critique,  Culture de l'écrit,  édition,  Expositions,  Figures de l'édition,  Histoire du livre,  Lecture,  Librairie,  Littérature,  Livres,  Maspero,  Philosophie,  Politique,  Politique éditoriale,  Sinologie

    Maspero et les paysages humains

    Fran­çois Mas­pe­ro et les pay­sages humains est un ouvrage de très belle fac­ture, publié par La Fosse aux Ours, mai­son d’é­di­tion lyon­naise fon­dée par Pierre-Jean Bal­zan, qui après 12 années pro­pose un remar­quable cata­logue, à peine 30 titres, mais quelle qua­li­té ! Ils n’ont tou­jours pas de site Inter­net à ce jour, mais on peut les retrou­ver sur Lek­ti-Ecri­ture. Ce livre paraît au moment où s’ouvre l’ex­po­si­tion lyon­naise consa­crée à l’homme dont il est ques­tion ici, Fran­çois Mas­pe­ro, janus mul­ti­frons s’il en est ; libraire, édi­teur, tra­duc­teur, cri­tique… Ain­si, du 16 sep­tembre au 15 novembre 2009, la Librai­rie À plus d’un Titre et la Mai­son des Pas­sages pré­sentent au Musée de l’imprimerie…

  • Art,  Avant-garde,  Critique,  Culture US underground,  édition,  Guy Debord,  La ville,  Littérature,  Livres,  Philosophie,  Sculpture,  Situationniste,  Vauban

    D’une ville idéale : Guy Debord à l’école imaginaire de Vauban

    On savait Guy Debord autant fas­ci­né par les mora­listes que par les grands théo­ri­ciens de la guerre (Clau­se­witz, offi­cier prus­sien qui tra­hit la Prusse pour la Rus­sie en 1812 et rédi­gea un manuel de guerre publié après sa mort par la volon­té de sa veuve ; mais aus­si Sun Tzu, offi­cier chi­nois dont l’exis­tence est sup­po­sée aux Ve et VIe siècles avant J.-C. et auteur du pre­mier trai­té de guerre connu). On sait désor­mais que la stra­té­gie qui l’a­mè­ne­ra bien plus tard a deve­nir l’in­ven­teur du Krieg­spiel (créé vers 1955, dont il dépose le bre­vet d’in­ven­teur dix ans plus tard, en 1965) était déjà un amour de jeunesse. Le pas­sion­nant Boris…

  • Bibliothèques,  Citations,  Critique,  édition,  Histoire du livre,  Lecture,  Librairie,  Littérature,  Livres,  Politique,  Satire

    Schwob et Bertillon

    J’ai évo­qué, à l’oc­ca­sion de mon pas­sage à Lau­sanne et de la visite de l’ex­po­si­tion du Musée de l’É­ly­sée, le cri­mi­no­logue pion­nier Alphonse Ber­tillon. Par hasard, à la lec­ture des Mœurs des Diur­nales. Trai­té de jour­na­lisme de Mar­cel Schwob (sous le pseu­do­nyme de Loy­son-Bri­det), je tombe sur le cha­pitre inti­tu­lé “De la science”. Bien enten­du, je ne peux que vous encou­ra­ger à jeter un œil à cet ouvrage, ou mieux, à l’ac­qué­rir. Les Édi­tions des Cendres l’ont réédi­té dans la col­lec­tions “Oubliettes” à 2000 exem­plaires en 1985. Pour les plus biblio­philes d’entre vous, Syl­vain Gou­de­mare (schwo­bien devant l’é­ter­nel, voir l’é­di­tion Phé­bus et aus­si Shige Gon­zal­vez qui a par­lé récem­ment des tré­sors…

  • Basse,  Batteur,  Disques,  Figures De La Soul,  Funk,  Marvin Gaye,  Motown,  Musique

    Marvin et Ostende

    1980. L’ho­ri­zon est sombre. Mar­vin fume des joints devant le vieux camion de bou­lan­ger amé­na­gé pour qu’il y (sur)vive avec son fils, sur la plage. Il lui arrive aus­si de com­men­cer le petit-déjeu­ner au bour­bon et à la cocaïne. Des ennuis fis­caux le poussent à s’é­va­der sur cette plage d’Hawaii. Un pro­mo­teur belge, Fred­dy Cou­seart, convainc Mar­vin Gaye, dans de sales draps, de venir se mettre au vert (sans blague) à Ostende. 1981. Mar­vin a été fil­mé en répé­ti­tion dans sa suite d’hô­tel avec ses musi­ciens (de jeunes recrues, com­pa­ré aux Funk Bros. de Detroit) : Deon Estus à la basse (dont le son mar­que­ra défi­ni­ti­ve­ment le style soul-pop très…

  • Avant-garde,  Citations,  Critique,  Culture de l'écrit,  Écrire,  édition,  Figures de l'édition,  Lecture,  Librairie,  Littérature,  Livres,  Philosophie,  Politique éditoriale,  Satire,  Simon Kra

    Georg Christoph Lichtenberg

    Quelques apho­rismes déca­lés, iro­niques et/ou incen­diaires de Georg Chis­toph Lich­ten­berg, réunis dans l’ou­vrage Le miroir de l’âme (José Cor­ti, col­lec­tion “Domaine roman­tique”, 1999, tra­duit de l’al­le­mand et pré­fa­cé par Charles Le Blanc), que son auteur vou­lût “un miroir plu­tôt qu’une lor­gnette”. Lich­ten­berg vécut la second par­tie du XVIIIe siècle (1742 – 1799) et cor­res­pon­dit avec Imma­nuel Kant. À l’i­mage de Spi­no­za, dont il rejoi­gnit son par­ti du monisme (théo­rie de l’en­ve­loppe de toute chose), Lich­ten­berg était un savant aux inté­rêts mul­tiples : écri­ture, phi­lo­so­phie, phy­sique. Il nom­mait le cahier où étaient consi­gnés ces apho­rismes Sudel­buch ( “livre de brouillard”, le terme d’apho­risme n’ap­pa­rais­sant que sous la plume de son édi­teur Albert Leitz­mann, philologue).…

  • Affiche,  Art,  Art contemporain,  Art Nouveau,  Avant-garde,  Basse,  Contrebasse,  Disques,  Graphisme,  Klaus Voormann,  Musique,  Peinture,  Photographie,  Pianiste,  Psychédélique,  Rock,  The Beatles

    L’art de Klaus Voormann, cinquième Beatle

    Au milieu d’autres pré­ten­dants contrac­tuels (par­mi les­quels ceux de la pré­his­toire des Fab, Stuart Sut­cliffe, Pete Best, mais aus­si Billy Pres­ton qui n’é­tait pas cré­di­té sur Get Back et qui eut un rôle impor­tant dans les deux der­niers albums), Klaus Voor­mann fait figure de talent touche-à-tout dont l’ombre magique et ins­pi­ra­trice plane sur l’en­semble de leur pro­duc­tion, jus­qu’aux car­rières solo, comme un fil dissimulé. Klaus Voor­mann, né à Ber­lin et de natio­na­li­té alle­mande, ren­con­tré au cours des années ham­bour­geoises, en 1960, a d’a­bord exer­cé son talent de peintre et gra­phiste pour le compte du plus fameux qua­tuor de la per­fide Albion. Son œuvre toute de lignes noires pro­je­tées façon “Ser­gent-Major”…

  • Art,  Bibliothèques,  Cinéma,  Cinéma du réel,  Court-métrage,  Critique,  Expositions,  Livres,  Rétrospective

    Georges Rouquier à la Cinémathèque française

    Georges Rou­quier dont j’ai déjà par­lé l’an der­nier, fait l’ob­jet d’une rétros­pec­tive à la Ciné­ma­thèque fran­çaise de Ber­cy, du 18 au 30 novembre 2009. Belle occa­sion de renouer avec un ciné­ma aux fron­tières du docu­men­taire, qu’il s’a­gisse de longs métrages comme  les indis­so­ciables et dia­chro­niques Far­re­bique (1946) et Bique­farre (1983), SOS Naron­ha (1957), ou encore de courts-métrages savou­reux, comme Le Ton­ne­lier (1942), Le Maré­chal-fer­rant (1976). Je vou­drais évo­quer à ce sujet l’ex­cel­lente revue Images Docu­men­taires publiée par l’as­so­cia­tion Images en biblio­thèques, dont le numé­ro 64 (second semestre 2008) a été entiè­re­ment consa­cré au cinéaste avey­ron­nais : de nom­breux articles de Fran­çois Por­cile, des entre­tiens (la mani­feste influence de Fla­her­ty, Cha­plin), des recen­se­ments…